Après près d’un mois à Havelock North, nous avons quitté toute l’équipe de Te Mata Orchards, pour rouler de nos propres roues pendant environ 3 semaines. Et notre road-trip a bien repris sous la pluie, nous empêchant dès le premier jour de visiter ce que nous voulions. Nous ne nous sommes pas laissés abattre pour autant. Alors après des “au revoir” qui font mal au cœur (dédicace à Hugh qui nous a beaucoup appris et conseillés sur place), un brin de ménage, direction le district de Gisborne pour une semaine de route intense. Et il faut dire que là bas, ils aiment les doigts d’honneurs. Si en quelques jours j’ai pu voir trois véhicules nous faire des doigts d’honneurs lorsque nous étions sur la route, dont deux bien assumés, il faut se demander pourquoi ? Est-ce parce que nous respectons les vitesses, ou bien, vu que c’est une région peu connue des touristes (on a peut-être une bonne gueule de touristes dans notre van), peut-être qu’ils ne sont pas la bienvenue ? C’est ce que semblait suggérer une Néo-Zélandaise lors de notre discussion. En tout cas, c’est quelques chose qui m’a tout de même marqué. Si les néo-zélandais sont en moyenne adorables, ils le sont bien moins en voiture. Pour terminer cette intro sur une bonne note : il est à noter que Gisborne, est le premier endroit du monde à voir le soleil se lever le matin !
Jour 1 : Objectif, sortir de Hawke’s Bay
Spoil : on est pas sortis d’Hawke’s Bay… Mais on s’en éloignait pas mal. Un mois dans les Orchards de Te Mata ne laisse pas indemne. C’est pourquoi, avant de partir, nous voulions manger une dernière Pie de la boulangerie MÓN, testée dans la semaine grâce à Hugh, un collègue de travail. C’est un premier fail, car nous avons oublié de passer à la boulangerie. Alors c’est tout de même après notre beef à Hastings (bien moins bonne que la précédente), nous avons repris la route en direction de Mahia, petite ville portuaire située à la pointe Est de l’île du Nord.
Derniers pas sur Hastings
Le temps de dire au revoir et de tout nettoyer, nous avons pu rejoindre Hastings en fin de matinée pour faire un plein de courses pour la semaine et trouver une dernière petite pie (une tourte quoi) néo-zélandaise en chemin. C’est donc le ventre rempli d’une cheese and mince pie et d’une steack bacon cheese pie, de John’s Bakery que nous avons pris la route pour plus de deux heures.
À savoir que John’s Bakery semblait être un lieu de retrouvailles pour les locaux (principalement des personnes âgées) et rassemblait pas mal de monde, ce qui est gage de qualité pour moi. C’est comme ça que nous sommes entrés (et parce que la French Bakery que nous voulions tester ne faisait pas de tourtes). En revanche, l’intérieur ressemble à une cantine d’adultes et si les pies (les tourtes) sont ok, elles ne sont pas non plus exceptionnelles et ne valent en aucun cas la pie de MÓN Bakery. Dans l’une la viande se tenait, dans l’autre c’était du hachis dégoulinant (mais assez bon je devais l’admettre). Pour la tarte aux noix de pécan, je me passerai de commentaires (il y avait plus de pâte que de garniture – oups).
Māhia et la Mokotahi lookout
Nous ne sommes pas restés bien longtemps dans cette petite ville portuaire de Mahia et nous n’avons certainement pas commencé à grimper la Mokotahi lookout car nous avons été pris de court par la pluie. La vue avait l’air de valoir le coup, c’est pourquoi nous nous étions promis que s’il faisait beau le lendemain, on tenterait de nouveau notre chance.
Quand nous sommes passés dans Mahia, ça nous a tout de suite rappelé Ngawi à Cape Pallasier. Pour accéder au look out, il faut savoir qu’il faut 15 bonnes minutes intenses pour monter, la pente étant bien raide.
Opoutama Beach, notre beau spot de nuit
Nous ne sommes pas mouillés (sans mauvais jeu de mot) et ne sommes pas restés bien loin du look out. Il n’y a pas beaucoup de free camp dans la région et il est donc, selon moi, préférable de ne pas trop vadrouiller sans savoir où dormir au préalable. En plus, bonne nouvelle ! En checkant la météo, il semblait que le lendemain serait plus propice à notre visite de Mahia et du point de vue. Nous nous sommes donc garés au bord de la mer, après un long trajet en van. Nous avons profité de l’extérieur, juste le temps de décompresser un peu et d’admirer le spot de nuit qui oscillait entre paysage de Nouvelle-Zélande d’un côté, et airs de paysages asiatiques avec le brouillard enfoui dans les arbres, de l’autre.
Jour 2 : Māhia – Makorori
Ça y est ! On avait « enfin » quitté Hawke’s Bay ! Comme prévu par la météo la veille, il a fait beau ce jour là. Même très beau. Ce qui nous a donné l’opportunité de retourner sur la colline et d’avoir un point de vue sur tout Mahia et les environs. C’était aussi le climat parfait pour rester dehors toute la journée et profiter à fond du district de Gisborne.
Retour au Mokotahi Lookout à Māhia
Nous n’avions pas perdu espoir. C’est dans la matinée que nous sommes retournés au lookout de la veille. En soit, la montée fait fonctionner le cardio mais reste courte et assez facile d’accès. C’est une montée via escaliers et si vous avez besoin de reprendre votre souffle, il y a toujours possibilité de s’arrêter et d’admirer le paysage (on voit qu’il y a la technique ici).
On peut dire que la montée en vaut le coup. Pour le pas gaspiller autant d’énergie à cette montée pour faire un aller retour direct, on s’est posés sur un petit banc et profité de la vue sous ce soleil ardent.
Gisborne
En arrivant dans la ville, nous ne savions pas réellement quoi voir. Comme il faisait faim, nous avions repéré un petit jardin botanique pour déjeuner et nous (re)poser un peu. C’était l’occasion de d’y flâner avant de rejoindre le centre-ville. Comme d’habitude, la majorité des enseignes étaient fermées dès 15h30, nous commencions à nous y habituer. Ça ne nous a pas empêchés de faire un petit tour et de rejoindre le port.
Gisborne est une grande Town (pas une ville mais plutôt un grand village) portuaire. Le centre semble déjà un peu plus dynamique des autres petites villes que nous avons déjà croisées et en ce samedi de beau temps, il y avait un peu de monde sur la plage et dans les rues. De quoi réchauffer le cœur.
Waihirere Falls, ou les chutes introuvables
Alors. À la base, on voulait juste trouver les Waihirere Falls. Maps m’indiquait la route de Waihirere Domain. Le problème c’est qu’en cherchant les cascades, nous ne les avons pas trouvées. Déjà, ce que nous vu ne correspondait pas à ce qu’avait écrit une éditrice de blog dans son article. Têtus, nous avions tout de même voulu jeter un œil. Que ne fut pas notre surprise quand, entêtés que nous sommes, après avoir tentés de s’aventurer sur ce qu’on croyait un chemin, monter ou plutôt escalader une forêt (perso je suis restée en bas), nous avons découvert qu’il n’y avait en réalité pas de chemin et pas de cascades, uniquement notre cerveau qui imaginait le bruit de l’eau (c’était en réalité le vent dans les arbres). Alors, oui, il y avait bien un cour d’eau, mais pas celui que nous cherchions.
Nous avions cru un moment que l’éditrice avait confondu dans son article Waihirere Falls et wairere Falls (à 4 heures de notre position). Persuadés, n’ayant pas trouvé notre cascade qu’elle s’était trompée, nous avons rebroussé chemin après avoir profité de l’air de jeux du Domain (il fallait bien rentabiliser le trajet).
Makorori beach
Situé en sandwich entre les collines, la route et la mer, c’est un réel paradis pour les surfeurs. Nous avons bien vu une dizaine de personnes en train de surfer jusqu’à ce qu’il fasse noir, pour leur plus grand plaisir. S’il y a peu d’arrêts pour les van dans le district de Gisborne et que j’avais un peu peur de tomber sur des navets, je dois avouer que celui-ci en valait le coup. C’est avec une jolie descente de soleil, sur nos chaises de camping, que nous avons pu profiter de notre repas du soir en regardant plein de petits points noirs bouger dans la mer (ce sont les surfeurs). Le temps rallongeait également, ce qui nous a laissé la possibilité de profiter de la plage et de marcher un peu sur le sable alors que le soleil s’endormait.
Jour 3 : Makorori beach – Tolaga Bay
C’est une journée en douceur qui a commencée. Pas le choix, puisqu’ayant eu un coup de chaud, j’étais clouée au lit jusque 11h. Heureusement, nous n’avions pas prévu de faire grand chose ce jour là. Ça tombait bien. Alors après avoir repris un peu de forces face à la mer, direction Tolaga Bay pour notre second spot de nuit.
Makorori Lookout
À seulement 5 minutes de notre spot de nuit, se situait le Makori Lookout. Le point était sur notre chemin et offrait une vue sur notre free camp et les montagnes. Sympa, rapide, un peu dangereux néanmoins car il se situe pile dans un tournant.
Tolaga Bay Wharf
Tolaga Bay, c’est un petit village où se trouve le plus long pont de nouvelle-zélande. Elle était tellement isolée par le passé que la seule manière de s’y rendre était en bateau. Situé à 3 minutes de la ville, à peu près sur notre route, nous avons voulu y jeter un œil, bien que Maps indiquait que le site était fermé.
Alors, en effet, le ponton était bien fermé, mais tout de même facile d’accès. Si vous ne pouvez plus monter dessus et le longer, vous pourrez toujours l’observer de côté avec les majestueuses montages en arrière plan. En voilà un petit crochet qui en vaut le coup.
Blue Waters à Tolaga Bay, pour une petite baignade improvisée
Il a fait beau. Beau, chaud mais pas trop. Après avoir garé notre van au spot de nuit, nous avons visité la ville qui paraissait un peu comme ville abandonnée. En tout cas, elle reste très résidentielle et les magasins ont l’air d’avoir gardé leurs expositions vitrines des années 50, aujourd’hui délabrées.
Ayant croisé notre voisine de roulotte sur le retour, elle nous avait indiqué qu’elle avait pu nager dans la mer au matin et que l’eau était agréable. Sous ses conseils, nous fîmes un petit tour dans l’eau avant de nous poser pour la grande journée qui nous attendait le lendemain.
Jour 4 : Tolaga Bay – East Cape Campground
Même si nous avons apprécié le petit déjeuner, seuls dans le free camp car notre voisine à roulotte était partie, les nuages arrivaient à grand pas et nous avons décidé de prendre la route. Pour les amoureux du sport, il y a près du free camp, quelques bancs de musculation ou la mer pour aller faire « quelques longueurs ». Pas le temps (climat et temporalité) de notre côté, nous avons donc fait sans.
Ruatoria
On pensait qu’il y aurait quelque chose à y faire. Mis à part une course au 4 square (nom de chaine du magasin) et un plein (il y a peu de stations dans le district et le carburant en bord de route coute assez cher, mais pas le choix), il n’y avait pas grand chose de plus à voir. Nous pensions tout de même pouvoir commencer notre randonnée ici, mais il se trouve qu’il fallait encore bien avancer (encore 40 minutes environ de mauvaise route), pour rejoindre notre prochaine destination. S’il y a peu de choses à faire dans le district de Gisborne, c’est sans doute parce que tout est éloigné. Les routes sont assez mauvaises (en tout cas, c’était le cas lors de notre passage) suite à un ouragan et n’avaient pas encore été refaites. Il n’était pas rare d’avoir des trous sur la route, des routes non terminées, beaucoup de travaux par conséquence. Bref. Des lieux à visiter difficile d’accès où il faut faire beaucoup de route, pour au final en voir peu.
Mont Hikurangi, la randonnée absolument à faire : fermée
C’était (et ça reste), selon ce que j’ai compris, l’une des visites principales à faire dans la région (en tout cas, ça semble être la randonnée principale). Pour y accéder, il faudra tout de même être patient et suivre la Tapuaeroa Road, à côté de la 35 (à côté de Ruatoria). Nous avons bien dû mettre au moins 30 minutes pour accéder au parking. Il n’était pas rare de voir des agneaux, des vaches, des chevaux et même des taureaux hors de leur enclos, sur le côté de la route.
La route, parlons-en ! C’est plutôt un chemin (encore une Gravel road), avec des ponts en bois, des débris sur la route (nous avons vu des gros bouts de bois en plein milieux), une voie ravagée par le temps. Bref, il a fallut que nous roulions doucement en prêtant attention aux animaux mais aussi à la route elle même, parfois assez étroite.
Quand nous sommes enfin arrivés au parking, après avoir traversé de jolis paysages sur les montagnes, nous étions si haut, que nous avons pu entendre le vent siffler et chanter. C’est là que nous avons décidé de déjeuner. À côté d’un long bateau avec vue sur le mont… caché dans la brume.
Si le temps se tenait à peu près, bien que rien n’était gagné, un panneau nous indiquait que la voie et la hotte étaient fermés. Étrange, puisque ni sur Maps, ni à l’entrée de la route, il était indiqué que les lieux étaient fermés. Un peu têtus, et sur un malentendu sait-on jamais, nous avons entamés notre marche. Il faut dire que nous n’avons pas pu aller bien loin car le seul sentier ouvert menait à une propriété privée. Nous nous sommes dit avec le recul que le chemin avait réellement dû être fermé, pour éviter à des bêtas comme nous de s’y aventurer.
La randonnée prend en moyenne 7 heures, c’est pourquoi une hutte est située sur le parcours. Il n’était absolument pas question pour nous de tout faire, mais de s’approcher un peu plus du Mont Hikurangi. Notre randonnée de deux trois heures n’a en réalité durée qu’une petite heure.
East Cape Campground : premier camping payant
Dernière destination de la journée. Au final, nous avons bien avancé dans le district et dans la journée. Souhaitant voir encore l’un des points de vus importants du district au matin, il nous fallait un campement tout proche. Et il n’y avait qu’un campground à 9 minutes en voiture du lieu. C’était et ce sera sans doute notre seul lieu de campement payant. J’avais pu voir sur internet que le prix était à 10 dollars par personnes. On va dire que ça a du augmenté depuis, car sur l’affichette, il était noté 15 dollars.
Quand nous sommes arrivés, il y avait un petit bâtiment pour s’enregistrer, mais personne à l’accueil. Des campeurs nous indiquaient, qu’eux, avaient payés en ligne avant d’arriver. Il y a bien une petite honesty box, mais pour être certain que le paiement arrive bien, nous préférions payer en ligne. Difficile néanmoins, si l’on ne trouve pas le wi-fi. C’est finalement un autre campeur qui nous donnera le wifi gratuit (affiché apparemment dans les locaux – que nous n’avons évidemment jamais trouvé).
Il faut dire que le site est assez beau avec vue sur la mer. C’est une grande étendue d’herbe, il y a donc pas mal de place pour les campeurs faire leur vie. Des douches sont aussi en accès payant à 2 dollars (mais attention, ils n’acceptent que les pièces de 1 dollar). Tout ça est à prévoir avant d’arriver sur place. Ce que nous n’avons évidemment pas fait. Mais comme les Néo-Zélandais sont hyper sympas, ils ont bien voulu nous faire le change. C’est donc sur un super spot, avec une bonne petite douche que nous avons terminé cette journée de route.
Jour 5 : East Cape Lighthouse – Te Kaha
C’était une journée à la fois longue et courte. Avec un réveil tôt au matin, un retour au campement pour se reposer avant de reprendre la route. Si nous n’avons pas beaucoup roulé, nous avons fait quelques stops, eu de beaux rayons de soleil, entrecoupés par la pluie. Bref, c’était une journée assez courte mais chargée (même si on a pris touuuuut notre temps) puisque comme bien souvent, nous étions les derniers à partir du free camp !
East Cape Lighthouse
Ce matin là, nous avons dû prendre notre courage à deux mains et nous réveiller sans broncher à 5h30 du matin (perso j’étais en super forme, si ça intéresse quelqu’un). Ce n’est pas pour rien que Gisborne est aussi nommé “the land of the first light”. Son nom Maori Tairāwhiti représente l’image de “la côte où le soleil se lève et brille sur l’eau”. Pas besoin de vous faire un dessin, le lighthouse est pour les néo-zélandais le point où le soleil se lève en premier sur le monde. Le couac, c’est que même si nous n’avions pas traîné à nous lever, le soleil lui, ne nous avait pas attendu. Ce n’est pas faute d’avoir vérifié l’horaire la veille. C’est mal réveillés, un peu dans la rapidité que nous avons bondit du lit pour conduire sur une route étroite, avec toute la luminosité dans les yeux et avec 9 minutes de route pour atteindre le phare. Sauf qu’en arrivant, non seulement les premiers rayons avaient déjà commencés à éclairer le ciel, mais nous n’avons pas pu gravir les 700 marches pour accéder au phare qui était …. Je vous laisse deviner : FERMÉ ! (C’est à croire que tout est fermé dans ce district – pourtant, le printemps est plutôt une bonne saison pour le visiter habituellement).
Bref, nous ne nous sommes pas laissés abattre et nous avons rejoint nos voisins de camping dans un virage pour prendre des photos du soleil déjà à moitié levé sur le phare. On était en retard, on ne voit pas grand chose (en tout cas pas ce que j’aurais voulu) sur les photos, mais le moment restait magique, un peu frisquet et très beau, malgré notre retard. Et puis, mine de rien, je l’aurais tout de même vu de loin, de mes propres yeux. Nous étions restés le temps de voir apparaître le soleil avant de remonter dans le van et rejoindre notre campement pour terminer notre nuit jusque 9h.
Te Waha-o-Rerekohu
S’il n’y a pas beaucoup de choses à voir dans le comté de Gisborne, il regorge néanmoins d’histoire. Et c’est arbre vieux de 600 ans n’en fait pas l’exception car pour les Maoris, c’est un lieu sacré (tapu en maori). Te Waha-o-Rerekohu est le nom donné par les Maoris au plus grand et plus vieil arbre pohutukawa du pays. Il est assez impressionnant avec ses 20 mètres de haut ses branches peuvent avoir près de 35 mètres d’envergure. Elles sont si grandes et lourdes qu’elles tombent sur le sol et à côté, nous sommes vraiment tout petits.
Waihihere Falls, un spot vraiment caché !
Nous avons fini par les trouver ! Les fameuses cascades que nous cherchions la dernière fois existait belles et bien dans ce comté. Ce qu’il faut donc connaître c’est qu’il existe trois noms assez similaires les uns aux autres : les waihihere falls, waihihere domain et les wairere falls. Même en ayant trouvé sur maps, nous avons mis du temps à comprendre comment y aller. C’est à une dame sur son cheval (très courant dans le district de Gisborne) que nous avons demandé si l’accès était libre. Elle nous a indiqué le chemin. Il a fallut marcher un petit peu avant de tomber dessus.
Spot du midi à Waihau Bay
Petit arrêt absolument pas programmé. Nous étions passés devant, nous avions faim, il paraissait assez typique. Nous nous sommes tout bêtement arrêtés pour jeter un œil. C’est ici que nous avons vu notre première honesty box (j’étais beaucoup trop contente d’acheter ma courgette) et que nous avons craqué sur des tenders de poulet et frites pour les déguster sur le ponton du village. C’est assez tranquille, le village est petit : un arrêt simple, au calme, comme on les aime.
Anglican Church of Raukokore
Je l’avais repérée depuis longtemps et lorsque j’en avais parlé à notre précédent host, Win, elle m’avait expliquée qu’elle avait grandit dans le coin. Ce qu’il y a d’impressionnant avec cette petite église c’est qu’elle est située au milieu de nulle part, toute blanche, à côté de la mer. En entrant, une petite étagère accueillait ce qui me semblait être de vieux albums photos. Que nenni ! C’étaient en réalité de vieux livres d’or pouvant dater des années 70. Un retour dans le passé pour nous. Ah ! Et il y avait des chevaux aussi ! Nous avons fait la rencontre de Jean-Charles, le cheval un peu tristounet et gentil du coin. Les deux autres étaient moins sociables, alors nous n’avons pas voulu les embêter. Direction ensuite notre free camp qui n’avait rien d’exceptionnel situé à Te Kaha.
Jour 6 : Te Kaha – Whakatāne
Après une belle rencontre, nous avons repris le van pour 2 bonnes heures de route avec un doux changement de comté. Nous quittions Gisborne pour rejoindre doucement Bay of Plenty. Un arrêt était programmé, qui n’a malheureusement pas pu se faire car les lieux étaient (roulement de tambour) fermés ! Au moins, nous aurons fait quelques haltes pour pouvoir observer la white island (Whakaari), entrée en éruption en 2019. Pour nous dégourdir les jambes à notre arrivée au free camp, rien de tel que de déposer le van et visiter la ville à pieds.
Une rencontre au free camp Te Kaha
C’est un monsieur qui a garé son van à côté du nôtre. Il a commencé à jouer de la guitare au matin et il s’est mis à parler avec Thibaut, puis lui a appris quelques accords de guitare. Une simple discussion sur ce carpark totalement random qui s’est transformée en belle rencontre. Il s’appelait (et s’appelle toujours) Eriha. Nous avons un peu échangé, il m’a gentiment offert un bracelet de pierres en voyant le mien au poignet, puis nous nous sommes séparés. Une douce rencontre qui méritait d’avoir sa place dans cet article.
De Opotiki à Whakatāne, suivi de la route de Ōhope
Tout est dit dans le titre. Pour terminer cette semaine de route (avec le district de Gisborne, on est bien servi), nous avons pris la route de la côte Pacifique. Nous voulions nous arrêter pour prendre des huîtres, car apparemment, il y a quelques étales en bord de route, mais nous n’en avons vu aucune. Ça ne faisait rien. Notre objectif était plutôt de rejoindre le Kohi Point Lookout, après 1h35 de route.
Arrêt à Waiotahe pour manger notre courgette de la veille
J’étais fière de pouvoir cuisiner la petite courgette achetée à un honesty box. Vu que nous n’avions pas grand chose à faire, nous avions touuuut le temps pour cuisiner tranquillement devant la mer et la white island. Si je ne dis pas de bêtises, nous devions être à la plage de Waiotahe.
Stop à Ōhope Beach
C’est selon toutes nos recherches l’un des rares trucs à faire en arrivant à Whakatāne, situé dans la Bay of Plenty. Nous nous y sommes promenés un peu, avons trouvé un joli coquillage, pris quelques photos encore de la white island et nous avons repris le peu de route qu’il nous restait à faire pour rejoindre le Lookout. Sauf que le Kohi Point Lookout sera encore un fail, puisque fermé (pour changer) ! Ce n’était pas grave, on nous avait gentiment dit de ne pas perdre notre temps à suivre la route. Nous avons préféré, pour rentabiliser le trajet voir le lookout sur notre route : le Ōhope lookout, aux faux airs de Nice, selon Thibaut.
Découverte de Whakatāne
Ça y est ! Si nous étions déjà entré dans le district de Bay of Plenty depuis au moins Ōhope, plus de doute ! Après avoir garé notre van au free camp, nous nous sommes motivés à visiter la ville à pieds. C’est un bon tour de ville, improvisé que nous avons fait. Nous avons pu repérer quelques Op Shops (déjà fermés depuis 13h) pour aller y faire un tour le lendemain, et avons rejoint à pieds la brasserie Mata dans un secteur industriel (pas trop aménagé pour marcher quoi). Pour information, nous avons appris qu’il y était possible de faire une dégustation de plusieurs bières (5 ou 6 il me semble) pour 16 $NZ. Vu le chemin parcouru, nous n’imaginions pas repartir bredouille c’est pourquoi nous avons acheté la bière phare : la Manuka – Golden Ale. Nous l’avons dégustée à notre retour au freecamp et je dis approuvée ! Après avoir bien marché, nous avons rejoint notre van en passant par la River’s Edge Walkway qui menait tout droit vers lui.