Nous avons commencé notre retour dans la région de Wellington par un petit coucou à Cathy et James. Petit coucou d’un soir qui s’est transformé en vibe de noël pour deux ou trois jours. Et comme ils sont des amours, ils ont réussi à nous dégoter du travail à Wellington pour du house sitting à deux endroits différents : Johnsonville et Khandallah. De quoi nous poser un peu et nous permettre de profiter de la ville avant de rejoindre notre nouveau woofing.
Jour 1 : Almadale Recreation Reserve – Kapiti Coast
Autant dire qu’après notre séjour dans la région de Manawatu-Wanganui et Wairarapa, nous avons chillé en attendant de pouvoir rejoindre Cathy et James. Nous voulions les revoir une dernière fois avant de partir sur l’île du sud. Retarder les “au revoir” en un sens. Et pour les avoir retardés, ce n’est pas peu dire puisque notre soirée avec eux s’est transformée en quelques jours chez eux. Les quitter est un peu impensable pour nous et leur offre de passer un bout des fêtes à leur côté était le plus beau cadeau qu’ils pouvaient nous faire cette année.
Chill out à Palmerston North et Ōtaki Beach
Comme pour notre première visite chez Cathy et James, nous avons fait exactement le même trajet et nous sommes posés au même endroit. Direction le Pak’n’save et premier Warehouse que nous avions vu à notre arrivée, à Palmerston North, pour préparer nos courses de noël avant de rejoindre la plage d’Ōtaki où nous nous sommes posés pour avancer dans nos projets. Un retour aux sources.
Retour chez Cathy et James un bonheur absolu
Retourner chez Cathy et James c’est un peu comme retrouver la famille. Nous étions familiarisés avec les lieux, ses habitants. C’était une pause dans le voyage qui nous faisait du bien, surtout au vu encore une fois de leur accueil. C’est avec une petite boisson et autour de tapas pour entrée, que nous les avons retrouvés et que nous avons pu rencontrer leur deuxième fille Lily. Nous avions déjà eu la chance de pouvoir rencontrer Beth lors de notre première venue et je dois avouer que rencontrer tous les enfants me faisait vraiment plaisir. C’est sur une soirée à thème chanson de noël, déballage de cadeaux et burgers coleslaw maison et viande de cerf que nous avons retrouvé notre famille de cœur Néo-Zélandaise ! Lors que repas, Cathy nous avait proposé de rester pour plusieurs jours avant de rejoindre notre visite de Kapiti Island (de nouveau au programme) ! C’est sous un jacuzzi à la belle étoile que nous avons pris la décision de rester mais en travaillant un peu pour les remercier de leur hospitalité.
Jour 2 : Promenade au bord de la rivière
C’est avec une longue nuit dans un lit bien douillet et un réveil tardif que nous nous sommes levés. Ça tombait bien tout le monde se levait à la même heure. C’est avec un petit brunch œufs brouillés et Sriracha que nous avons commencé la journée avec Cathy et Lily. Au programme, rien vraiment de fixe. Il nous suffisait de nous adapter. Comme nous ne voulions pas abuser de leur hospitalité, surtout que Cathy nous a trouvé du helpx en tant que house sitter pour deux personnes à Wellington pour les fêtes, on se sentait redevable et nous voulions aider un peu au jardin. C’est après une promenade avec Cathy et sa fille Lily que nous avons voulu aider à déplacer du bois et désherber un peu.
Promenade au bord de la rivière et glace du coin
Cette fin de matinée, après avoir tenté de recoller des cheveux à un ange, nous l’avons passée à bavarder à quatre en promenant les chiens Indie et Rua, le long de la rivière autour d’Ōtaki river. C’est une promenade que nous n’avions pas encore faite et elle fut très agréable. Nous avons enchainé par un arrêt à Penray Gardens pour y manger une petite glace qui est faite à base de glace à la vanille avec un ajout de fraises, fruits de cette période de l’année. Le tout est mixé en glace à l’italienne incroyablement bonne (apparemment).
S’occuper du jardin et soirée pizzas
Comme je le notais dans l’introduction, nous ne voulions pas rester sans donner un peu de nous même. C’est pourquoi nous avions proposé notre aide à Cathy et James au jardin. La tâche du jour consistait à déplacer du bois et désherber un peu le jardin avant de passer un début de soirée avec James à discuter du monde, de politique, nourrir les animaux et trainer juste ensemble avant de manger tous les cinq des pizzas maisons.
Jour 3 : Un noël comme à la maison
Pour ce deuxième et dernier jour avec Cathy et James, nous avons eu l’honneur de rencontrer l’un des cousins des enfants, venu d’Angleterre faire un petit road-trip en Nouvelle-Zélande et partager un moment de fêtes avec leurs filles et leur fils. C’est sous un cadre chaleureux et de joie que nous avons eu la chance de fêter un noël purement (ou presque) Néo-Zélandais.
Début de journée à la pêche
Nous avons commencé la journée assez tôt pour aller pêcher avec James. Son matériel est digne des gadgets de Batamn, puisqu’il possède un drone qu’il utilise spécialement pour envoyer le hameçon plus loin. Il faut dire que ça fonctionne car avec Thibaut, ils ont pêché 3 snappers pour en faire du ceviche et du sashimi au soir. Nous avons poursuivi avec le dépeçage du poisson avant de terminer par un peu du désherbage et d’aider à attiser le feu.
Un après-midi aux airs de Noël Néo-Zélandais
L’après-midi, nous l’avons surtout passé à pâtisser. Nous avons préparé du caramel beurre salé et des crêpes, puis enchainé par des Mince pies (ou Christmas pies). Ce sont des tartelettes sucrées traditionnellement servies lors du repas de Noël en Angleterre avec une mixture à base de pommes, agrumes, amandes, raisins secs et des épices. Une vraie tuerie ! Nous avons poursuivi en fin de journée à la décoration du sapin, pour qu’il puisse briller de milles feux lors du repas.
Toute la famille proche de Cathy était réunie et c’était une joie pour nous de rencontrer les enfants (qui ont notre âge) et l’un des cousins de Londres. C’est autour d’une boisson, de jeux et du repas que nous avons pu apprendre à les connaître un peu. Nous avons pu déguster en entreée le poisson fraichement pêché et découpé au matin par James et Thibaut cuisiné par Cathy en ceviche et en sashimi. Cathy nous a également fait découvrir leur plat traditionnel familial : le peking duck spring rolls. Nous avons terminé par des crêpes réalisées par nos soins accompagnées de caramel beurre salé.
Cette journée de noël s’est terminée avec des cadeaux offerts par Cathy et ses enfants dont un sapin en bois fait main. Une vague d’émotions m’a envahie. Je me trouvais chanceuse de pouvoir fêter un noël si chaleureux avec eux. Réaliser que nous devions les quitter le lendemain et que ce serait sans doute la dernière fois que nous les verrions, me déchirait le cœur. Je suis tellement reconnaissante envers eux qui nous ont transmis la joie des fêtes, et permis d’être bien entourés, un peu comme une grande famille d’accueil. De plus, c’est avec un petit soulagement que nous pouvions rejoindre Wellington : avec l’idée que nous pourrions faire du house sitting dans deux maisons différentes, sur plusieurs jours grâce au relationnel de Cathy.
Jour 4 : Kapiti Island – Veille de noël
Cette journée était plutôt active. Nous avons rapidement dû faire nos aux revoirs à Cathy et James (en espérant pouvoir les retrouver à Wellington pour le nouvel an) avant de pouvoir rejoindre notre visite de Kapiti Island qui s’est maintenue cette fois, malgré le mauvais temps. C’était ensuite un rendez-vous téléphonique à passer pour une visite digitale de la maison que nous avons dû garder fin décembre avec dans la foulée, une bonne nouvelle suite à la confirmation de Frank pour nous accueillir woofing chez lui (de quoi boucler notre présence sur Wellington sereinement). Arrivés sur place, nous avons voulu faire des petites courses pour un noël kiwi et réaliser une dernière mission qui fut finalement un fail : trouver une place sur le freecamp de Wellington avant de pouvoir nous détendre au restaurant et profiter des festivités.
Kapiti Island
Notre rendez-vous était à 8 heures incluant le temps de valider notre présence et de rejoindre le bateau. Après une courte traversée, nous avons dû suivre le guide pour qu’il nous explique un peu l’histoire de l’île (que nous connaissions bien grâce à Cathy et James). L’île était autrefois un lieu de troc et d’échange entre locaux et Européens. Pour le petit rappel, il faut noter qu’avant que tout homme arrive sur place vers le 13e siècle, les îles de Nouvelle-Zélande n’étaient habitées uniquement que par des oiseaux. Leur seule menace n’était autre que les oiseaux qui pouvaient voler comme des rapaces par exemple. Leur meilleur moyen de défense était de rester au sol et de se cacher, c’est pourquoi, beaucoup ne savent pas voler comme les kiwi ou les weka. Mais à leur arrivée sur l’île, les premiers maoris avaient importés des rats ou des chiens pour se nourrir. Voyant qu’il y avait les oiseaux, ils ont libéré les premiers prédateurs. L’équilibre de la faune a commencé à changer et pour essayer d’y remédier, ils ont libérés d’autres nouveaux prédateurs comme les lapins, les opossums qui n’ont fait qu’aggraver les choses. De ce que le guide disait, cela ne fait que quelques années seulement que l’île de Kapiti est nettoyée de tout prédateur.
Nous avons pu y voir sur cette île plusieurs oiseaux comme le weka, des hihi mâles et femelles, des perruches de Sparrman et des Tui. Pas de Kiwi à l’horizon, ce qui est normal, car ils ne sortent généralement que la nuit.
Nous avons fait l’ascension au sommet, même avec le genoux abimé de Thibaut. Bon… Au vu du brouillard et de la pluie, nous n’avons absolument rien vu mais au moins nous aurons tenté. Nous avons également pu voir le plus ancien bâtiment de l’île de Kapiti : The Whare.
Il faut savoir qu’au cours des années 1840, une grande partie des terres a été défrichée pour l’agriculture et des moutons, des chèvres, des porcs, des cerfs, des chats et des chiens ont été introduits. Les baleines ont décliné précipitamment et l’île a été consacrée à l’agriculture après 1850 environ. Aujourd’hui, le DOC conserve de nombreux objets de l’époque de la chasse à la baleine, tels que les « trypots », utilisés pour faire bouillir la graisse, que l’on peut voir sur le rivage.
Liberty, notre restaurant de noël
Après avoir attendu une place pendant deux heures sur le freecamp (en vain), pendant que nous nous préparions, nous avons finalement décidé de rejoindre le restaurant en voiture et de voir plus tard où nous pourrions dormir. Nous avons rejoint le liberty, un restaurant situé dans la Cuba Street. Le restaurant utilise des ingrédients de saison d’Aotearoa (Nouvelle-Zélande) en s’inspirant des saveurs du monde. Sur une base de plats à partager, ils nous recommandaient de prendre une entrée, un plat small, un plat classique et un dessert. Nous avons suivi leurs recommandations et nous n’avons pas été déçus. Nous avons commencé par des huitres fraiches et fries et si pour moi c’était la première fois que je goutais des huitres cuites, Thibaut m’a certifié qu’elles étaient très bonnes. En petit plat, l’octopus a été le meilleur que j’ai pu goûter jusqu’à présent : aucun aspect caoutchouteux. Le mouton que je n’aime pas spécialement d’habitude était excellent cette fois. Bref, un repas digne de noël, avant d’aller chercher une place dans une rue lambda pour y dormir après un chocolat chaud maison.
Jour 5 : Un noël kiwi
Pour ce jour de noël, rien de vraiment précis d’organisé si ce n’est un petit déjeuner digne de celui de fêtes en van avant d’aller à la quête d’un barbecue pour fêter noël comme les kiwis.
Evans Bay Marina Carpark : un matin cosy
25 décembre. Matinée de noël. Après avoir enfin trouvé une place sur le parking en y allant très tôt, nous avons pu profiter de la matinée pour tenter de se rapprocher d’une matinée de noël : chocolat chaud, déballage de cadeaux, pancakes, chocolats et petit film de noël. Une matinée chill, le parfait programme de lendemain de fêtes.
Shorland Park, un noël à la Kiwi
Il nous a fallut une heure et demi pour rejoindre le parc Shorland, parc le plus proche pour pouvoir faire un noël kiwi : un barbecue ! Certains parcs mettent à disposition des plaques chauffantes pour que vous puissiez faire vos barbecues. Ça nous a donné l’occasion de parler à un petit couple qui utilisait les plaques voisines pour faire cuire du poulet qui sentait trop bon et beaucoup trop gentil de leur part : ils nous ont donné deux grosses ailes. Nous avons donc pu nous poser et profiter de bons légumes et viande grillés sous un soleil dégagé !
Jour 6 : Mont Victoria
Nous avons longé tout le long de Evans Bay jusque Oriental Bay pour rejoindre le Mont Victoria. Sans réellement le savoir nous étions aussi passés par le quartier de Newtown que nous devions faire plus tard. Une bonne journée de marche à notre actif et une recréation de scène de film.
Promenade le long de Evans Bay
En soit, ce n’est pas la meilleure partie de la promenade et nous avons un peu rallongé pour rien. Ce n’était pas très grave car nous devions passer 3 semaines sur Wellington, ce qui nous laissait tout le loisir de visiter ce que nous n’aurions pas pu faire dans la journée. Sur le chemin, nous avons croisé des maisons en bord de mer, des baigneurs et beaucoup de voitures avant de pouvoir commencer à rejoindre doucement le centre de la ville. Nous ne l’aurons pas visité ce jour, consacré finalement uniquement au Mont Victoria.
Mont Victoria : lookout et hideaway
Nous avons un peu galéré à arriver au lookout du mont. Entre maps qui ne nous mettait pas sur les bons chemins, les montées et descentes qui s’alternaient, les croisements entre pistes cyclables et piétonnes. Nous aurons mis un peu de temps à trouver le chemin, mais nous y serons arrivés. Et c’est au sommet que nous aurons profité de notre repas avec une vue à 360° sur Wellington. J’avais oublié, mais la raison principale de notre visite du mont était bien sûr liée au Seigneur des Anneaux puisque c’est ici que la scène où les Hobbits sortis de leur compté dans la communauté de l’anneaux, se cachent du Nazgûl sous un arbre. Heureusement, Thibaut l’aura vu sur maps, nous permettant de visiter ce qui était à la base la priorité du Mont.
Jour 7 : Centre de Wellington
Pour cette journée dans la région de Wellington, nous nous sommes promenés dans les centre-ville qui le composent. Premier arrêt au quartier de Newton avant de passer par le centre et ses différentes ruelles.
Quartier de Newtown
Nous avions déjà eu un petit aperçu du quartier y étant passé pour rentrer la veille. C’est un carrefour cosmopolite, “plein de vie” et qui semble assez populaire. On y a trouvé plusieurs boutiques de seconde main, un disquaire ambulant, des petits bars et cafés branchés ainsi que des petites maisons en bois multicolores. Il devient apparemment de plus en plus branché et trendy, créant un mélange entre ouvriers et hipsters. Ce quartier est normalement très animé lors du festival annuel, au mois de mars. On s’y est même posé pour déguster un bon banana bread avant de continuer notre route.
Cuba street
Cuba Street est la rue principale de la ville pour faire du shopping et accéder à des restaurants branchés. Nous y avons trouvé ici de nombreuses boutiques de créateurs, de seconde main, de boutiques de vinyles pour le plus grand bonheur de Thibaut.
Personnellement je suis tombée amoureuse de la boutique Chili avec ses pièces spéciales et colorées. En réalité, nous avions envie de tout acheter, première fois que ça nous arrive en Nouvelle-Zélande.
En suivant la rue, nous sommes forcément tombés sur la « Bucket Fountain » située à l’entrée de la rue. Elle date de 1969 et fonctionne grâce à un basculement de seaux d’eau du plus haut au plus bas.
Courtenay Place
Il existe à Wellington plusieurs sculptures disposées dans la ville. Si vous pouvez y passer une journée à les découvrir, nous avons vue celle créée par Weta Workshop : une caméra sur trépied de 6½ mètres de haut, réalisée à partir de matériaux recyclés comme des manettes Nintendo, des Gameboys, d’appareil photo etc. Elle célèbre l’industrie cinématographique.
Mis à part cela, la rue principale du quartier de Courtenay Place : Te Aro, est intéressante pour sa vie nocturne et animée. Les restaurants et bars y sont ouverts tardivement, et il y en a normalement pour tous les gouts que ce soit ambiance, musique ou restauration. C’est donc ici que nous devrons surement revenir entre amis ! En attendant, j’ai testé un bubble tea du coin ; le Teaology (un délice).
Jour 8 au 13 : Un nouvel an à Johnsonville
Cathy nous avait trouvé deux house sitting pour notre période sur Wellington. Ça nous arrangeait bien, car ça nous permettait de pouvoir rester un moment près de la ville sans se demander où se garer chaque nuit. Il faut comprendre qu’il n’y a que deux freecamps dans Wellington, avec un accès pour 4 nuits seulement sous peine de se prendre un “ticket” (une amende). Et ça, les rangers ne rigolent pas, puisqu’ils passent bien tous les matins ! Le premier, situé à Johnsonville, nous permettait de rester pour une petite semaine à 15 minutes en voiture de la ville. Après un petit déjeuner au camping, nous avons donc pris directement la route pour rejoindre l’habitation et faire connaissance du chat. Mais pour toute cette partie autour du nouvel an, rendez-vous sur l’article dédié !
Jour 14 : Wellington centre et démarches
Après avoir passé la nuit stationnés dans la rue et n’étant jamais très à l’aise avec l’idée de ne pas être sur un espace dédié aux vans, nous avons préféré bouger dès 8h de notre spot. Ça tombait bien puisqu’il nous fallait faire des démarches pour racheter une batterie court-circuitée la veille par nos soins avant de rejoindre un rendez-vous fixé depuis plusieurs mois.
Étape numéro 1 : Changer le convertisseur – on a frôlé la catastrophe interplanétaire
À peine 8h30 et nous étions prêt à en démêler avec ce problème de convertisseur cassé. Première vraie galère en Nouvelle-Zélande (crée par nos soins). Nous nous sommes rassurés en nous disant que nous aurons certainement un travail dans le sud. Après avoir manqué de brûler le van car les pinces de la batterie s’e’étaient touchées, nous avons souhaité réparer notre convertisseur chez un spécialiste. Nous avons finalement dû racheter un nouveau convertisseur car l’ancien était définitivement mort. Pas de temps à perdre, il nous fallait d’urgence retrouver une place au centre ville, petit-déjeuner en quatrième vitesse et nous diriger vers mon rendez-vous.
Étape numéro 2 : Rejoindre le tatoueur
Papa, maman, je suis désolée, j’ai recommencé ! Le fameux rendez-vous d’il y a deux mois ! J’avais eu du mal à trouver un tatoueur qui pourrait me convenir et faire ce que je voulais (mes designs personnels). J’aurais en tout passé 1h30 à me faire tatouer les bras et retracer mon tout premier tatouage. Bon je suis hyper contente de mes dessins mais c’est à la toute fin que je me suis rendue compte que le tatoueur s’était trompé de version de kiwi et m’avait gravé à jamais celui à queue de Pinguin (non pas celui au cul rond comme un vrai petit kiwi). Il a bien tenté de rattraper le coup, mais mon petit kiwi restera à jamais un entre-deux. Satisfaite tout de même de me dire que ça reste un dessin que j’ai fait et qu’il est quand même beaucoup trop mignon.
Étape numéro 3 : Régler le problème de vente de van et récupérer des affaires
On s’en fou un peu, mais ça nous a pris du temps. En retournant manger, on s’est fait la réflexion que vendre son van à Christchurch était peut-être la pire idée et qu’il nous faudrait sans doute repasser par le nord pour tenter de vendre à un prix plus fort notre cher Patrick. La question demeure. On a pas traîné pour au moins appeler la compagnie aérienne afin de savoir combien nous couterait un changement de billets, avant de prendre la décision. Affaire à suivre… Et sinon, nous nous sommes rendus compte que nous avions oublié quelques affaires chez Mélanie et James Au top.
Étape numéro 4 : 16h commencement des visites avec le City Gallery de Wellington
Largement exténués par ces montagnes russes, nous avions besoin d’un peu de repos. Mais comme il faisait super beau et qu’on ne voulait pas finir sur une note d’amertume, nous avons voulu nous changer les idées et visiter le City Gallery de Wellington. Seul musée ou attraction qui est ouvert à 16h, ça tombait bien. Toute la partie de rez-de-chaussée était assez intéressante mais interpellante. Elle traitait du sujet des sorcières avec une exposition autour d’outils de champs et de vêtements. Un film de 3 heures était projeté en sale au sujet de divers films en lien avec la sorcellerie. C’était super intéressant et en plus, il y avait un passage sur doctor who. Mais après 30 minutes visionnées, nous nous sommes endormis devant. Oupsi. Réveillés par de la musique à l’écran, nous avons repris notre courage à deux mains pour visiter le premier étage. Composé de photographies et du sujet des féministes, la partie qui nous a le plus intéressée (et celle où il est interdit de prendre des photos, évidemment) a été au final la partie de Diane Abus. 10 photos étaient exposées mettant en scène des familles, des couples des années 60. Pas de thématique précise dans mon souvenir, juste des personnes dans leur quotidien.
Promenade depuis Franck Kitts à Oriental Bay
Un peu fatigués, mais toujours avec l’envie de profiter de ce beau soleil et de l’ambiance estivale que dégageait la capitale, nous avons voulu faire notre promenade depuis Franck Kitts à Oriental Bay. Une balade apaisante, avec la découverte de plusieurs petites sculptures dans la ville, de quoi profiter du bord de mer et du port sous un soleil encore bien chaud. La journée se sera terminée sous un réconfort de nourriture devant un petit film, perdus encore dans une rue de Wellington, n’ayant pas eu la possibilité de rejoindre à temps un freecamp (ils sont rapidement complets, nous avions donc une chance infime de trouver une place).
Jour 15 : Réserve des red rocks
On a un peu trainé dans la rue, et au final les passants et habitants du quartier étaient plutôt ok avec l’idée que nous ayons dormi là. Ils complimentaient notre van, nous souhaitaient même la bienvenue dans le quartier. Je me dis qu’en France, nous aurions été dénoncés. Après, même si nous ne sommes pas fan avec l’idée de stationner en pleine rue, c’est tout à fait légal à Wellington… Pour une nuit dans le mois… C’était juste notre troisième ou quatrième. Nous avons pris tranquillement le petit-déjeuner, nous nous sommes préparés et comme nous étions dans le centre avec une petite journée au programme, nous en avons profité pour terminer les principales démarches administratives avant d’enfin pouvoir nous poser dans le freecamp du sud. Au programme : de la détente, du beau temps malgré le vent et de l’espoir de voir des baleines et des pinguins.
Une matinée de démarches administratives
À côté du centre et avec une journée légère, nous voulions mettre Patrick à jour. Après un début de journée calme, nous avons emmené Patrick pour lui changer son REGO (se prononce regeo et pas reguo comme nous le faisions depuis le début). Nous voulions en racheter pour 7 mois, avec l’idée que les prochains propriétaires n’auraient pas à courir pour le renouveler à leur tour. Au final c’est très rapide, il faut uniquement compléter un papier, payer et le tour est joué. Juste à côté il y avait nos copains de la veille pour la batterie, petit tour chez eux pour resserrer les visses de nos panneaux solaires qui tombaient à chaque fois.
Un des plus beaux freecamps que nous ayons fait
Arrivés sur le freecamp, il n’y avait pas de réseau alors j’an ai profité pour écrire et me poser avant de manger et pouvoir commencer la promenade. Nous ne voulions pas trop bouger le van pour garder notre place. Nous avons le droit à 4 nuits dans chaque freecamp et comme les freecamp sont souvent plein à partir de 15h, nous voulions arriver tôt pour éviter de passer une nouvelle nuit dans la rue. L’une des visites était à même pas 2 minutes, pour le reste, ce serait de l’improvisation.
Promenade venteuse aux red rocks
Pour terminer cette journée, la seule activité tout près que nous avions à faire était la promenade des Red Rocks. Il est normalement possible d’y apercevoir plusieurs espèces animales comme les otaries, des pingouins, des baleines, des dauphins ou encore des léopards des mers. Je ne sais pas si c’est à cause du temps, mais nous n’y aurons vu que deux grosses otaries en train de paresser. Il faisait tellement de vent que parfois nous manquions de tomber, de faire du surplace, qu’il transportait des graviers vers nous venant nous fouetter le visage ou encore, créer de mini tornades à nos pieds. Sur le chemin, nous avons croisé deux pêcheurs un peu perchés qui nous ont offert une Corona chacun, en discutant quelques minutes avec eux. Nous l’aurons terminée sur le chemin. Une fois la porte du diable franchie et largement dépassée, nous avons fait demi tour, un peu déçus de ne pas avoir vu d’autres animaux, pour rejoindre notre van et nous poser avant que la nuit tombe. La nuit, parlons-en ! Il aura tellement venté que nous n’aurons pas pu nous endormir avant 3h du matin.
Jour 16 : Shorland Park – Te papa Museum
Suite à une nuit agitée à cause du vent, comme je l’expliquais précédemment, nous aurons un peu trainé au matin. Je ne me souviens pas que nous ayons déjà fait une “grasse matinée” quand nous étions dans le van. Après un réveil à 9h passé, une toilette faite et un tout petit-déjeuner, nous décidions de nous diriger dans un parc alors que le temps se maintenait.
Barbecue pour le petit-déjeuner
Sachant pertinemment que nous ne voulions pas retourner au freecamp car nous risquions une nouvelle nuit agitée, nous avons repris notre van pour retourner au Shorland Park afin d’utiliser les plaques pour un nouveau barbecue. C’est un peu fatigués mais avec une petite faim (car nous n’avions pas trop petit-déjeuner du coup) que nous avons dévoré un hot-dog revisité et maison. Et nous avons bien fait de ne pas trop traîner sur place car il commençait à pleuvoir quand nous avons terminé.
Retour au Te papa museum
Nous ne savions pas réellement si nous aurions le courage, néanmoins, il ne faisait pas très beau, c’était donc une parfaite activité pour ne pas stagner dans le van. Nous avons pris notre courage à deux mains, nous nous sommes garés dans une rue gratuite de Wellington et nous nous sommes dirigés pour la seconde fois au musée Te papa. Ressortis après 2h45 visite et n’ayant toujours pas terminé le musée, nous savions que même après 4h15 au total de découverte, il nous faudrait y retourner au moins une dernière fois. Cette après-midi nous aura permis de refaire le tour de l’espace nature et environnement, puis de commencer d’autres parties comme celle de l’immigration depuis le 19e siècle, l’arrivée des personnes du pacifique en Nouvelle-Zélande (aux alentours de -1800) à nos jours, avec l’évolution de la culture puis dernière visite de la journée avec l’Art toi. La partie dinosaure est payante, nous savions que nous ne la visiterions pas.
Etant de nouveau mis à la porte parce que la fermeture du musée nous l’obligeait, nous avons cherché à boire un flat white en vain. Tous les cafés étaient fermés à 18h (bienvenue en Nouvelle-Zélande). Nous nous sommes dit que ce serait pour une prochaine fois. Nous avons donc rejoint notre van Patrick, pour une nouvelle nuit dans la rue.
Jour 17 au 20 : House sitting à Khandallah
Après une belle galère de batterie et un van qui ne redémarrait pas (nouvelle frayeur), nous étions parvenus à rejoindre la maison d’Anna, une amie de Cathy qui nous faisait confiance pour garder sa maison. C’est en tout 3 ou 4 jours que nous avons passé chez elle à garder Moonlight, leur chat noir que nous n’aurons finalement presque jamais croisé et la maison avec une superbe vue.
Jour 20 : Weta caves – Jardins botaniques
C’est sur des bruits de portières, de claquements incessants, que nous nous sommes réveillés à 6h du matin. Tous nos voisins avaient décidés de se lever aux aurores et de ne pas être discrets. En soit, nous aussi nous devions nous lever tôt pour rejoindre l’une de nos réservations : les weta caves.
Weta Caves
Alors déjà, les weta caves sont une visite de studios situés à Wellington. Pour faire simple, Wētā Workshop est une société d’effets cinématographiques primée au service des industries créatives à l’international. Ayant travaillé sur de nombreux films et séries télévisées comme Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit, Avatar, King Kong et j’en passe, ces studios partagent leurs créations à ceux qui viennent visiter. Si nous en avions entendu que du bien et que la visite restait intéressante, car on apprend des techniques de make-up, de sculpture ou encore des anecdotes sur certains films, nous en sommes sortis non pas déçus mais en nous disant que ok, c’était bien de le faire une fois mais que cela restait moins bien que ce à quoi nous nous imaginions.
Déjà, nous n’avions même pas commencé la visite que nous avons été informés qu’il était interdit de prendre des photos ou des films durant toute la visite. Nous avons rapidement compris pourquoi. Réalisée en un tout petit peu plus d’une heure, la visite s’est organisée sous 4 étapes : l’entrée dans une pièce de présentations, 2 pièces de visites, dont une avec l’interaction d’une créatrices de monstres, une troisième avec un peu de découverte et une dernière porte dédiée à des activités, c’est tout. Autant dire, il y avait peu de choses à voir. Alors oui, les guides sont hyper passionnés et très démonstratifs, mais le tour est rapidement fait et on entend les guides des groupes d’avant et après : tout doit s’enchainer sans que nous ayons le temps de tout regarder à souhait.
Pour la partie découverte, car si je ne peux pas illustrer, je peux au moins décrire ce que nous avons vu, nous avons pu toucher des accessoires, tester des masques, peser le maillage d’une armure etc.
Pour la dernière pièce, plus créative cette fois, nous avons été accueillis par une sculpteuse de papier en aluminium qui nous expliquait très très rapidement comment elle faisait. Une fois les explications terminées, nous avons eu 15 minutes pour soit prendre des photos de la pièce, faire une photo un peu cheap (qu’il fallait payer) avec un montage sur fond 3D et des accessoires à porter ; soit réaliser votre propre sculpture d’aluminium. Bref, autant dire que vous n’avez pas le temps de faire grande chose. Dommage.
En y réfléchissant, si nous pouvions prendre des photos, il n’y aurait plus grand chose à voir tant c’est rapide. Nous sommes un peu restés sur notre faim et pour donner mon avis, le billet est un peu cher pour ce que c’est, selon moi.
On a retrouvé Nick aux Gardens Magic Concert
Nick, seul Néo-Zélandais rencontré lors d’un pique-nique organisé pour et avec que des français, nous avait proposé une petite soirée aux Gardens Magic Concert avec un rendez-vous à 18h50. Si tout l’après-midi nous nous sommes un peu reposés à cause de la chaleur au dehors – bienvenue à l’été d’ailleurs, nous avons entamé une marche d’une heure et quart pour le rejoindre lui, ainsi qu’un petit groupe de français aux jardins. Là-bas, nous n’avons pas réellement écouté le concert mais davantage partagé notre itinéraire de voyage et notre manière de l’appréhender. C’est fou de voir que chacun a sa manière de visiter le pays. Certains n’ont pas grand chose à voir de l’île du nord et se dépêchent après quelques mois de travail de rejoindre le sud tandis que d’autres prennent un peu plus le temps de voyager avant d’essayer de se poser quelques semaines pour travailler et reprendre un rythme de voyage. C’est avec Emma et sa sœur que nous avons le plus échangé. Supposées faire un PVT en Australie, elles ont préféré le faire en Nouvelle-Zélande. C’est ensemble qu’elles voyageaient avant que l’une d’elle puisse rejoigne son copain dans le sud après un petit trois semaines avec leur parents. Nous avons pu échanger sur nos (anciens) emplois français. Emma est dans l’agriculture et sa sœur était en déplacement en Nouvelle-Zélande grâce à son travail dans la maroquinerie aux Compagnons du devoir. À la fin du concert, nous avons un peu bougé pour voir les illuminations du parc avant que Thibaut et moi ne devions repartir pour un peu plus d’une heure de marche afin de rejoindre notre freecamp. C’est sur une belle soirée d’échange, avec petit pique-nique, fraises tagada et chaleur estivale à l’appui, que nous avons clos notre vanlife dans l’île du nord (ou presque).
Jour 21 au 25 : Woofing en plein Wellington chez Frank
Avant de prendre le Ferry et faire cape vers l’ile du sud, nous avions un dernier woofing de prévu chez Frank, situé en plein centre de Wellington. Ça a été 5 jours passés à ses côtés, à visiter, à bien manger, avoir des échanges et anecdotes hyper intéressant.e.s sur la ville, le pays ou la culture générale. Nous avons eu la surprise également de retourner une journée sur Ōtaki avant d’enchaîner deux concerts. Quelques jours riches en rencontres et en enrichissement.