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EP. 12.3_Woofing en plein Wellington chez Frank

MISE EN AVANT_WOOFING EN PLEIN WELLINGTON CHEZ FRANK

Notre rencontre avec Frank

Rendez-vous à 10h chez Frank pour faire connaissance

Après notre dernière nuit sur le freecamp, un petit déjeuner sous un bain de soleil d’été, nous avons rejoint Frank pour 10 heures tapante chez lui. Sa maison était située en plein Wellington, dans le quartier de Newtown. Nous n’avions pas encore atteint le seuil de la porte qu’il l’ouvrait pour nous accueillir. Frank, c’est un allemand qui est arrivé en Nouvelle-Zélande dans les années 80. Il a grandit en Nouvelle-Zélande et maitrise aussi bien l’anglais que l’allemand, est fan de handball et que ce qu’il aime dans la vie c’est organiser. Ce n’est pas pour rien qu’il est dans l’événementiel. C’est chaleureusement qu’il nous a ouvert sa porte, en nous proposant d’abord un petit-déjeuner (que nous avons refusé car nous venions de prendre le notre). Nous avons appris à faire plus amplement connaissance autour d’une boisson fraiche, parlé un peu du woofing en général, de ce qui nous attendait, de l’abondance des demandes de woofing à cause de sa situation géographique, et j’en passe ! En rentrant, nous avons terminé par un petit tour de jardin où il y fait pousser des légumes comme des tomates, des salades, des courgettes, que nous aurons d’ailleurs eu la chance de pouvoir gouter et des arbres fruitiers.

Rendez-vous à 10h chez Frank pour faire connaissance
Rendez-vous à 10h chez Frank pour faire connaissance 2

Une maison qui tombe en ruine

Ce qui est drôle avec Frank c’est que, sachant pertinemment qu’il voudrait détruire sa maison et la reconstruire entièrement dans quelques années, il était tout à fait okay de vivre dans un lieu qui tombait en ruine. En effet, l’une de ses pièces ne cessait de pourrir à cause de l’humidité et il meublait de manière minimaliste ses pièces avec des matériaux ayant peu de valeur à ses yeux. Tout devait être remplacé et il ne voyait en ça, aucune utilité de mettre de jolis meubles pour décorer les pièces. C’est une idée qui nous a plutôt amusés, sachant qu’il devait tout de même y vivre quelques années tout de même. Cela ne nous empêchait pas de nous y sentir bien.

Une maison qui tombe en ruine

Frank, une personne qui a beaucoup à partager

Si nous avons eu l’occasion d’en apprendre un peu sur les maoris depuis notre arrivée, Frank, lui, nous a beaucoup parlé du pays en général : des films Néo-Zélandais à voir (nous dressions une liste depuis notre arrivée que je pourrai bien sûr partager dans un prochain article), de l’histoire de Wellington et d’Auckland, des jolies promenades à faire dans la région etc.

L’organisation des villes

C’est autour d’un café à Newtown qu’il nous a expliqué une ou deux choses concernant les villes. Il est assez commun pour les habitants de Wellington de pouvoir se promener dans les rues et se réunir entre amis car ancienne ville, cette dernière ne peux désormais plus se développer à cause des collines. Ce qui n’est pas le cas d’Auckland, qui, ville très récente comparée à Wellington, a été pensée comme beaucoup d’autres villes de Nouvelle-Zélande uniquement pour les trajets en voiture avec de larges routes, des magasins sur chaque côté, un peu à la manière américaine. Ça expliquerait selon lui pourquoi à Auckland, les habitants sont dans une routine de conduite boulot dodo. Même si la ville essaie de développer des infrastructures autres que pour la voiture (on parle du métro et de pistes cyclables), les habitants sont habitués à prendre la route et Auckland est si large qu’ils ont au final peu de courage pour sortir se réunir en fin de journée.

L'organisation des villes

La guerre mondiale et les kiwis

Ayant visité le musée Te Papa il y a peu, avons également pu parler de guerre et des Néo-Zélandais. C’est bien chez lui que nous en avons appris un peu plus sur cet aspet ce l’histoire. Il faut savoir que leur journée de commémoration est différente de la nôtre en ce qui concerne en tout cas la première guerre mondiale. J’avais déjà entendu parler de l’Anzac day et dû travailler au début de mes études pour cette journée du 25 avril (mais surtout pour les Australiens). Selon Frank, le site de commémoration de Wellington est complet à cette date de l’année car tous les Néo-Zélandais se rassemblent en leur mémoire. Les Néo-Zélandais et Australiens ont beaucoup combattu en Turquie et participé à la bataille de Gallipoli. Si j’ai bien compris ce que m’avait dit Frank, c’est que ceux qui sont partis en guerre étaient généralement volontaires. Je dirais même, qu’ils étaient selon ses connaissances, heureux de le faire car beaucoup étaient fermiers et que c’était leur unique occasion de partir voyager un peu. Si l’on remet dans le contexte, à l’époque il n’y avait pas d’avion et en tant que travailleurs de la terre, ils ne pouvaient pas tout abandonner pour des mois de voyage en bateau. Malheureusement la majorité n’est jamais revenue et les américains qui ont dû aller sur le territoire, menacé à l’époque par une invasion de l’Asie, ont un peu remplacé les kiwis partis en guerre.

Nous avons même appris qu’il n’était pas rare que des Néo-Zélandais se retrouvent en Turquie pour commémorer l’histoire et les soldats.

La guerre mondiale et les kiwis

L’histoire des pierres incisées de certains bâtiments

L'histoire des pierres incisées de certains bâtiments

Le travail chez Frank

Le travail à Wellington : du jardin au nettoyage de carreaux

Le travail à Wellington : du jardin au nettoyage de carreaux
Le travail à Wellington : du jardin au nettoyage de carreaux 1
Le travail à Wellington : du jardin au nettoyage de carreaux 2

Équilibre entre vie en communauté et vie solo

Équilibre entre vie en communauté et vie solo
Équilibre entre vie en communauté et vie solo 1
Équilibre entre vie en communauté et vie solo 2