Nous avons continué notre remontée vers Auckland…. Après Gisborne, direction Bay of Plenty et sa région volcanique, de spas, de geysers et j’en passe ! Une bouffée de souffre, de lacs et de paysages assez typiques.
Jour 1 : Whakatāne – Rotorua
Après un petit retour dans le centre de Whakatāne et quelques achats au Op-Shop (on était contents), nous avons repris la route pour nous diriger vers l’une de mes villes préférées. Petit indice, elle sent le souffre ! Quelques jours sur place étaient programmés pour profiter pleinement de cette ville à l’odeur d’œuf pourri.
Whakatāne
Comme nous n’avions pas pu entrer dans les magasins de Whakatane, nous y sommes retournés au matin. Et nous avons bien fait car nous avons fait des affaires ! Une paire de vans à 3 $NZ et une veste en velours pour le même prix ça se prend ! Bon… J’ai vu bien plus tard que les coutures étaient réparées à l’arrache et qu’elle se déchirait, mais quand même !
Wai-O-Tapu, une zone géothermique active
Alors… Notre arrivée à Wai-O-Tapu n’était pas gagnée. Nous avions une heure et demi de route et après 30 minutes, nous avons appris que la route était fermée. Nous avons donc dû faire demi-tour pour rejoindre Rotorua et tenter de pouvoir rejoindre la visite. J’en avais déjà parlé dans un précédent article : la région est très touristique et cette visite également. À savoir que généralement, le billet de Wai-O-Tapu se combine avec les geysers. Nous avons fait un bain de touristes. Je crois que nous n’en avions pas croisés autant depuis notre arrivée. Si néanmoins les activités restent prisées des voyageurs, certaines restent pour moi un bon moyen de découvrir Rotorua et ses alentours.
Pas de geysers pour nous, ça tombe bien puisque cela reste pour moi un bel attrape-touristes. Nous avons donc pris tout notre temps dans le parc pour faire la boucle complète (les trois marches). Ça nous a pris en deux heures en tout. Dans le parc, il vous suffit de suivre un chemin tout tracé et d’accéder à certains lookouts (point de vues) mais surtout, la piscine naturelle bouillante (Champagne Pool) aux couleurs rouge-orangée et grise. Certaines petites passerelles de bois vous amènent d’un site à un autre. C’est en réalité assez sympa surtout que les cratères, les couleurs et l’ensemble du paysage bouge et évolue quotidiennement, si l’on en croit les indications.
Bref, un site touristique qui en valait la peine et que je souhaitais faire découvrir à Thibaut.
Kerosene Creek
Situé tout près de Wai-O-Tapu, c’est un lieu assez connu mais… qui nous a quand même bien plu. Nous nous sommes dit que c’était un peu le rendez-vous des PVTistes pour se baigner un coup. Ici, en s’aventurant un peu sur le chemin, vous pourrez voir une belle rivière, une belle cascade et de l’eau chaude ! Encore une fois, la région de Rotorua est connue pour sa vaste activité géothermique. Agréable, sortez vos maillots de bains et une boisson fraiche et prenez le temps de vous détendre dans cette rivière.
Arrivée à Rotorua et découverte du marché “nocturne”
Mine de rien, notre journée est vite passée. À notre arrivée au freecamp de Rotorua, nous avons voulu nous promener encore et profiter du beau temps. Une fois stationnés, nous avons rejoint le centre-ville et y avons découvert le marché nocturne. Je l’avais repéré sans vraiment être certaine que nous pourrions le faire. Il a lieu tous les jeudis et c’est l’occasion de voir du monde dans les rues, d’écouter des concerts, tout en mangeant un bon repas de foodtruck. Personnellement, nous avons opté pour de l’indien et c’était une tuerie ! Vous pouvez également y trouver quelques exposants. Après ne tardez pas trop, car le marché “nocturne” s’arrête à 21h, faut pas pousser non plus !
Jour 2 : Flemme de bouger de Rotorua
Pour notre deuxième jour à Bay of Plenty, nous sommes restés dans les alentours de Rotorua. Même si nous avons évité à regret quelques visites payantes (budget oblige, on a une comptabilité à tenir), il y a plusieurs visites gratuites à faire autour de la ville.
Redécouverte des Government Gardens
Comme je l’ai plus ou moins écrit au-dessus, Rotorua, je connaissais. C’est une ville que je voulais réellement revoir et faire visiter à Thibaut. Et ce qui est top, c’est que tout près d’une visite que j’ai déjà pu faire il y a 7 ans, il existe un freecamp ! Tout bénef’, en plus c’est proche du centre-ville. C’est donc après avoir chillé un peu au matin, un petit-déjeuner sur le parking, que nous avons entamé notre visite des jardins. J’y ai retrouvé le musée, bien conservé dans ma mémoire, les jardins pour jouer au cricket (on a vu une machine qui tondait la pelouse hyper rase – on voulait essayer de monter dessus, ça avait l’air bien trop chouette comme engin), et puis direction Sulphur Point. Il y est normalement possible d’y marcher tout autour, mais l’accès était fermé.
Direction des lacs bleus et verts
Son nom original est “The blue and the green lakes lookout”. C’est un point de vue qui donne sur deux lacs côtes à côtes : le lac Tikitapu (le bleu) et le lac Rotokakahi (le vert). Bien évidemment, si je vous en parle, c’est que nous avons voulu les voir. Il est possible de faire des activités sportives autour du lac bleu, y nager ou marcher tout autour. Nous voulions bien tenter le tour, mais la boue nous faisait nous enfoncer et glisser. Comme nous avions une autre marche de prévue, nous n’avons pas forcé et nous avons fait demi-tour pour rejoindre le point suivant.
Pour tout comprendre, le lac bleu apparaît de cette couleur à cause du mélange des roches (pierre ponce et rhyolite) qui composent le lit du lac. Pour le lac vert émeraude, les moules d’eau douce (Kakahi, comme le nom du lac) s’y trouvent en abondance et donnent celle couleur au second lac.
Redwoods forest, ou la forêt de Whakarewarewa
La forêt de Whakarewarewa est un lieu normalement idéal pour les vélos, les marcheurs et les randonneurs. Nous y sommes arrivés vers 11h30 et nous nous sommes dit que ce serait pas mal de cuisiner et de trouver un spot. C’est perché sur un rocher, avec vue sur la forêt et le lac en fond que nous avons pu déguster notre repas avant de commencer la marche.
Nous voulions tenter celle de deux heures (vous avez la possibilité de faire une marche de 30 minutes, 1h, 1h30, 2h ou 3h) mais ne trouvant pas les panneaux, nous avons emprunté la marche d’une heure. C’est passé si rapidement que j’ai réellement un doute sur la longueur. En tout cas, le cadre est paisible, frais bref, agréable pour se vider la tête. Les séquoias sont fins et immenses, ce qui est réellement impressionnant. C’est très vert (merci Camille pour cette intervention) et si un jour vous souhaitez y aller (sait-on jamais), vous aurez certainement l’occasion d’y croiser des chiens, et avec un peu de chance comme nous, un bébé bouvier bernois bien fatigué mais qui lutte pour essayer de jouer.
Visite du centre de Rotorua et de Kuirau Park
Bon… On ne va pas se mentir, avec le marché de la veille, nous avions déjà vu les 3/4. Néanmoins, quelques enseignes sympas existent, et pouvoir les voir ouvertes et y entrer à, encore une fois a fait beaucoup de bien (c’est comme si Rotorua était tout de même plus dynamiques que d’autres Towns dis-donc) ! Tout semble regroupé en trois catégories : Toutes les boutiques d’un côté, les restaurants de l’autre et au fond, il existe un une rue couverte qui réunit plusieurs bars et restaurants : l’Eat Street. Je vous en parle plus bas !
En voilà une activité gratuite ! Kuirau Park est situé au coeur de Rotorua et est le seul parc de Nouvelle-Zélande où il est possible d’observer des phénomènes géothermiques naturels gratuitement. Le parc se divise en plusieurs chemins qui mènent soit aux jardins, à des bassins de boue bouillante, un lac de cratère, des sources chaudes et piscine naturelle où il est possible d’y glisser vos pieds. Et on va dire qu’on ne s’en est pas privés malgré la chaleur. S’il est un peu difficile d’y rentrer, une fois habitués ça nous a bien détendus. Bon, chaleur extérieure et chaleur du bassin nous ont donné chaud, mais l’expérience était assez fun. Nous étions heureux comme des enfants !
Retour à l’Eat Street de nuit
L’Eat Street semble être le lieu pour se restaurer et boire un verre ! On y est retournés un peu plus tard dans la soirée pour boire une petite bière et s’ambiancer. Il y avait un petit groupe qui jouait et comme quelques personnes dansaient devant et que ça fait longtemps pour nous, nous nous sommes également placés sur la piste.
Jour 3 : Ohinemutu – Paengaroa Domain
Après la découverte d’un village maori gratuit (parce qu’il en existe des payants, évidemment), nous avons voulu profiter de la journée au lac pour se rafraîchir, avancer sur les prochaines destinations (post wowofing) avant de passer par des cascades pour rejoindre notre spot de nuit pas ouf du tout à Paengaroa Domain.
Ohinemutu : découverte d’un village maori
L’une des “rares” activités gratuites ; Ohinemutu est un village Maori situé à une dizaine de minutes à pieds du centre ville. Il est possible d’y découvrir les bâtiments traditionnels comme le Marae*, ou encore l’Eglise St Faith, érigée en 1914. On a pu papoter avec le prêtre, plutôt sympa qui nous a appris qu’il était possible de combiner un enterrement maori et orthodoxe. Il avait donné l’exemple de sa belle-mère maori. Toute une partie de la cérémonie s’était passée dans le Marae (3 jours), où les proches pouvaient partager des repas, donner des anecdotes sur le défunt, rire etc. avant que la cérémonie ne se termine à l’église le dernier jour. Il faut comprendre qu’un enterrement comme celui là n’est pas pour tout le monde, car il coûte beaucoup d’argent pour nourrir tous les invités.
L’église est un mix entre le style Tudor en extérieur et maori à l’intérieur, notamment la gravure sur un vitrail qui représente Jésus au manteau maori et marchant sur le lac Rotorua. Toute cette petite ville est centrée au bord du lac ce qui permettait grâce à son abondance d’énergie géothermique, de l’utiliser pour la cuisine ou le bain.
*le Marae : lieu de rassemblement de la tribu.
Lac de Rotorua
Pour résumer, le lac de Rotorua est assez grand (79,8 km2) mais pas profond avec une moyenne de 10 mètres seulement. C’est ici que nous nous sommes posés pour cuisiner et manger avec d’aller nous baigner pour nous rafraîchir un peu. Ce qui est intéressant de savoir ici, c’est que le lac fut formé à partir du cratère d’un large volcan de la zone volcanique de Taupo ! Il donne vue sur l’Île Mokoia, qui est (si j’en crois mes lectures) sacrée pour les Maori de l’iwi Te Arawa. Elle est le lieu de l’une des plus célèbres légendes maories, celle de Hinemoa et Tutanekai.
C’était l’occasion de se poser et de profiter du soleil pour avancer sur le planning post woofing et terminer notre planification de road-trip de l’île du nord. D’ailleurs, Tony de Raglan (comme s’il y en avait qu’un) est venu discuter un peu avec nous pour parler de nos vies respectives, notre voyage en Nouvelle-Zélande et plein d’autres choses. Il nous a proposé un hébergement si nous allions à Raglan (qu’il nous a fortement recommandé et que nous avions repéré nos premiers jours en Nouvelle-Zélande), voire un travail.
Okere Falls
Nous avons doucement commencé à sortir de la zone de Rotorua. S’il y a une chose pour lequel est célèbre Okere Falls se sont ses rapides, ses cascades, du kayak et du rafting ! Et pour rapide, nous n’avons pas été déçus ! Il est en réalité possible de faire une promenade autour de plusieurs lacs. Il faut compter environ 40 minutes à l’aller mais cela nous a permis d’y voir les chutes de Tutea et Trout Pool. C’est facile d’accès rapide et joli. J’ai appris qu’il était aussi possible d’y pêcher la truite d’octobre à fin mai. Avis aux amateurs.
Jour 4 : Mount Maunganui – Waihi Beach
Pour ce dernier jour dans la région de Bay of Plenty, nous l’avons joué “à la cool”. Journée balnéaire sous un grand soleil dans une villes aux airs de vacances d’été, avant de rejoindre notre spot de nuit (encore une mer) et de passer par Tauranga, ville située juste à côté de Mount Maunganui. Une journée vraiment chill à profiter de la foule et de l’éxtérieur.
Mount Maunganui
Nous sommes arrivés dans la ville et nous avons directement repéré un marché. Nous ne nous sommes pas fait prier pour nous garer et aller jeter un œil. Si nous voulions y acheter un ou deux légumes, le marchand avait besoin de cash, que nous n’avions pas. Nous avons bien dû traverser toute la ville, demander à trois personnes différentes où était l’ATM pour retirer de l’argent. Cette mission fut un fail. Nous sommes donc revenus au marché prévenir le vendeur avant de jouer un peu sur des jeux grandeur nature. C’est aussi ici que nous avons discuté avec un ancien français, commerçant et résident néo-zélandais depuis 25 ans maintenant.
Nous avons ensuite voulu faire l’ascension du Mont, où j’ai bien craché mes poumons, qui donnait une vue imprenable sur la ville et la mer, avant de redescendre et profiter de la plage et de la mer transparente.
Tauranga
On a voulu y passer, pour voir un peu ce que c’était. Comparé au Mont Maunganui, ça nous a paru bien vide. Il parait que la ville peut être dynamique en période estivale. Ce n’était absolument pas le cas quand nous y sommes passés. Nous avons tenté de longer le port, d’accéder aux rues où il y avait des bars. La ville ne restait pas très vivante en cette fin de dimanche.
Waihi Beach
Dernier arrêt de la journée. De décembre à Janvier, la ville en bord de mer est normalement dynamique. Quand nous y sommes allés, c’était un peu calme, mais nous avons voulu chercher des coquillages sur la plage pour faire un jeu de dames. On a pas trouvé tout ce que l’on voulait, mais on a bien avancer dans la trouvailles des pièces. La plage est jolie, mais la ville semblait elle aussi un peu tristoune.