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EP. 12.1_Une semaine à Johnsonville

MISE EN AVANT_EP. 12.1_Une semaine à Johnsonville

Jour 8 : Rencontrer Monty le chat

À peine rentrés, c’est la découverte de la petite maison. Bien trop mignonne, avec un jardin en hauteur pour accrocher le linge et y faire pousser quelques légumes. C’est Monty (le chat de Melanie et James), un peu curieux et timide qui nous a accueillis. Nous avons passé 10 minutes grand maximum à essayer de l’apprivoiser, après un lancement de croquettes et une proposition de papouilles, il est tout de suite devenu notre ami. La journée a été assez calme, le temps de se faire aux lieux, de faire nos petites tâches quotidiennes etc. Nous voulions profiter d’avoir un toit pour nous poser un peu et nous détendre. Cela ne nous a pas empêchés de faire un petit tour dans le centre commercial. Bon… Il ne nous a pas fallut longtemps pour visiter mais au moins nous saurons ce qu’est Johnsonville : une petite ville avec toutes les accommodations nécessaires : un fish and chips local (que nous aurons eu la joie de tester au soir devant une soirée film écran TV), un burgerfuel, un KFC, une supérette countdown, un petit Op-shop et quelques autres enseignes.

Rencontrer Monty le chat

Monty c’est lui ! Il est tout blanc aux yeux bleus et me rappelait beaucoup les chats que j’avais dû garder pendant le confinement. Il aimait beaucoup trop se faire brosser et câliner et il n’hésitait pas à réclamait quand on ne lui en donnait pas assez. En vrai, je ne suis pas trop chats, mais entre Bobo, le chat de Cathy et lui même, j’ai pu faire des exceptions.

Rencontrer Monty le chat_monty c'est lui
Rencontrer Monty le chat_monty c'est lui 2

Jour 9 : Comme un mood de vacances

Trainer un peu devant des films en mangeant beaucoup (de chocolat), ça faisait longtemps que nous ne l’avions pas fait et j’avoue que le house sitting chez Mel et James nous a permis de souffler un peu avant de rejoindre des copains au bar.

Retour en enfance en période de fêtes

Le matin, c’était réveil en douceur dans un bon lit et surtout au calme. Les voisins ne font aucun bruit, et comme les maisons sont bien séparées, nous avions vraiment un espace pour nous. Bien que la maison soit un peu petite, nous nous verrions bien rester dans ce genre d’habitation. Entre maison et appartement, avec tout ce qu’il faut, plus une petite pièce pour faire venir les copains ou créer un atelier, c’est plutôt cool dans l’idée. Nous avons profité qu’il fasse moche pour rester au chaud et… ne rien faire (et ça fait du bien). Thibaut a voulu profiter de la cuisine pour nous faire un petit-déjeuner de roi ! Porridge et pancakes maison devant un dessin animé, comme dans mon enfance lors des fêtes de noël. Ça faisait chaud au cœur de retrouver cette petite ambiance avec le sapin au fond. Le clou de la journée a été la soirée organisée avec Oli et Suzie pour nos retrouvailles.

Retour en enfance en période de fêtes

Échappée bière au Garage Project

Échappée bière au Garage Project
Échappée bière au Garage Project 4

Jour 10 : On a rien fait de spécial alors on est allés au bar

Difficile de raconter une journée quand on a pas fait grand chose. Il faisait moche (on enchaine les jours) et comme nous n’avions pas le courage d’affronter le mauvais temps, nous avons hiberné. Néanmoins, j’avais repéré un marché nocturne, c’était l’occasion de sortir un peu de notre grotte. Nous avons fait la route au soir et ça tombait bien, parce qu’il faisait de nouveau beau.

Un marché nocturne fini depuis la préhistoire ?

Un marché nocturne fini depuis la préhistoire ?
Un marché nocturne fini depuis la préhistoire ? 1
Un marché nocturne fini depuis la préhistoire ? 2

Découverte de Courtenay Place de nuit

Comme je le disais précédemment, Courtenenay Place c’est apparemment le lieu à fréquenter pour sortir la nuit. Comme nous n’étions pas loin, nous avons voulu jeter un coup d’œil pour voir à quoi ressemblait la rue de nuit. Et il faut dire que ça reste très… Néo-Zélandais. Même un samedi soir, les bars sont à peine fréquentés, beaucoup sont même vides. Alors, oui, certains mettent de la grosse musique, mais il y a deux pleu-pleus qui sont assis et préfèrent profiter de leur boisson plutôt que danser. Au final, cette rue nous a pas mal fait penser à la rue Solférino à Lille : rue de tous les bars mais pas forcément les meilleurs. Même notre bar caché dans une toute petite rue, fréquenté quelques minutes plus tôt, était presque rempli quand nous sommes arrivés (un peu plus vide néanmoins en repartant vers 22h). EN Nouvelle-Zélande on fait la fête mais pas trop quand même, faut pas abuser.

Découverte de Courtenay Place de nuit

Jour 11 : Une nouvelle année à Wellington

Nouvel an était un peu spécial cette année. C’est accompagnés d’inconnus avec qui nous avons bien matché que nous l’avons passé. Nous avons commencé à deux par le Musée Te Papa, avant de les rejoindre faire une partie de jeu dans un bar. Quand il était l’heure, nous avons souhaité profiter en petit comité des animations de la ville et bien sûr du feu d’artifice.

Journée venteuse, on se réfugie au musée

Après le paiement d’une amende reçu la veille pour un mauvais stationnement (et bonne année !), il était prévu que l’on sorte si le temps n’était pas super en début de journée, il s’est un peu éclairci plus tard. Nous en avons profité pour rejoindre la capitale un peu plus tôt et profiter du Musée Te Papa. Bon, avec la recherche d’une place gratuite pour se stationner et le temps de pouvoir rejoindre le musée, il ne nous restait que 1h30 pour tout visiter. Autant dire que pour un musée de cet envergure, c’est beaucoup trop peu. On a fait le premier étage et la partie guerre en se disant que nous pourrions repasser une après-midi dedans. Il est très facile d’y passer au minimum 3h, voire plus, tellement ce musée est complet et beau. D’ailleurs, pour la partie guerre, même si nous savions que les Néo-Zélandais et Australiens avaient été impliqués dans la seconde guerre mondiale, nous n’avions pas de notion de celle pour la première guerre mondiale. Franchement, même si plus tard nous aurons eu des débats à ce sujet avec notre hôte Frank, la scénographie et toute la partie la concernant était vraiment impressionnante. Par exemple, entre certaines pièces, des sculptures immenses représentatives de soldats Néo-Zélandais, étaient placées à plusieurs endroits de cette exposition, permettant de raconter leur histoire. Il faut dire que le détail de réalisme était incroyable : jusqu’à la petite gouttelette de sueur sur le front aux les rayures de la peau sur les mains, les poils créés avec de vrais cheveux humains. Il y avait même des passages, organisés de telles sorte à se croire dans les tranchées, accompagnés de sonorisation et écrans TV pour montrer une attaque de l’ennemi dans le camp. On a passé un petit moment dans le musée (jusqu’à sa fermeture) et nous avions hâte de pouvoir y retourner.

Journée venteuse, journée Musée

Une nouvelle année qui commence

Après le musée, Thibaut a trouvé un groupe de français dans un bar. Nous les avons rejoint pour voir ce que ça pouvait donner et faire une partie de Skull King en attendant le début des animations. Quand la faim s’est faite ressentir, nous étions une petite poignée à nous diriger vers les foodtrucks. Pour la nouvelle année, on se faisait plaisir ! Pad thaï, sorbet, petites bières (jamais dans la rue). Ce soir là, pas de restrictions. Au final, comme nous nous étions super bien entendus avec trois français notamment avec Elsa et Marco, nous avons passé toute la soirée avec eux. La ville avait organisé pour les fêtes un concert harmonique jouant des des chefs d’œuvres de films comme star wars, Indiana Jones, la reine des neiges et j’en passe ; le tout, avant de terminer sur un décompte et un petit feu d’artifice. Si la veille nous avions vu Wellington vide, cette fois, la rue de Courtenay Place était bondée de monde. Nous avons bien tentés de rester dans un bar mais la musique était tellement spéciale que nous avons fini par une discussion sur le port à 4h du matin avant de nous dire au revoir et de rejoindre nos lits.

Une nouvelle année qui commence

Jour 12 : Porirua

Comme il faisait beau, que nous étions un peu fatigués avec notre soirée de Nouvel An mais que nous ne voulions pas rester enfermés et que nous avions besoin d’un peu de retour à la nature, nous avons décidé de prendre le van pour nous diriger vers Porirua. En soit, il n’y a pas grand chose à faire, mais cette petite town nous a permis de prendre l’air au bord d’un lac, de faire un plein de courses et de voir la plage de Titahi Bay, apparemment, le lieu de rendez-vous des locaux pour le premier jour de l’An.

Porirua ; un lac quoi…

C’était la seule ville, autre que Wellington et située à proximité de Johnsonville. Le but était juste de sortir le bout du nez et profiter du ravissant soleil. Au final, nous nous sommes rapidement rendus compte que nous ne pourrions pas faire le tour du lac, en tout cas, pas dans le calme car il nous aurait fallut longer la route. Pas super agréable en soit. Nous nous sommes donc assis sur un banc quelques minutes pour envoyer quelques vœux avant d’essayer de trouver un autre spot.

Porirua ; un lac quoi...
Porirua ; un lac quoi... 2

Titahi Bay, à ne pas confondre avec Tahiti

C’est Thibaut qui avait trouvé cette petite plage à quelques minutes de notre emplacement. Nous aurions pu croire que c’était le rendez-vous des kiwi pour cette Nouvelle Année, car nous n’avons jamais vu autant de personnes sur la plage. Ce coin bien animé, habillé de ses cabines, nous a beaucoup fait penser à Cayeux-sur-Mer, sauf qu’en s’approchant un peu, ce n’étaient pas des petites cabines, mais des hangars colorés, parfois équipés de tout l’attirails nécessaire pour y vivre (cuisine, salon). Les lieux étaient sympas, sans doute grâce à la vie qui s’en dégageait. Certains situés un peu plus haut et éloignés du sable, faisaient cuire au barbecue leur viande qui laissait échapper des effluves qui nous donnaient envies. Du coup nous sommes rentrés manger notre premier croissant (industriel) à la maison, additionné de peanut butter. De quoi se réconforter à l’idée que ce soir là, ce serait notre dernière nuit chez Mel et James, qui ont par ailleurs été ravis de notre “dur labeur” chez eux.

Titahi Bay, à ne pas confondre avec Tahiti

Jour 13 : Journée plage

Direction Worser Bay

Nous avions deux possibilité pour nous poser : Worser Bay ou Scorching Bay. Cette première est connue pour y avoir moins de monde. Elle possède une attraction flottante qui à l’air plutôt drôle mais, comme il fallait payer, nous avons passé notre chemin. Sur la route, en nous dirigeant vers un phare, nous avons eu l’occasion de faire un peu de balançoire artisanale et très américaine (en gros, on pendouillait à un bout de ficelle) et de trouver des trésors ! Sur un petit coin de plage, quelques galets designés étaient empilés. Un peu curieux, Thibaut a voulu voir et en nous renseignant un peu (ça n’a pas pris longtemps), nous nous sommes rendus compte que nous étions tombés sur des galets d’un artiste kiwi. Nous avons bien aimé l’idée d’une création éphémère et la possibilité de prendre une pierre. C’est un petit trésor que nous emporterons certainement jusqu’à la maison ; peut-être que d’ici quelques années, ça n’aura pas de prix !

Direction Worser Bay

Phare de Point Halswell

La route pour y arriver devenait super dangereuse, mais nous l’avons fait. Un conseil : si vous tenez absolument à le voir, allez y en voiture, ne faites pas comme nous. En plus, nous nous sommes retrouvés devant un phare blanc et noir, tagué à sa moitié, assez petit… Un phare qui ne vaut pas vraiment le coup, selon moi. Seulement, nous voulions aller un peu plus loin pour tester un sandwich assez réputé au Chocolate Fish Cafe. Nous avons donc continué de longer la mer, avec vue sur le Mont Victoria pour aller chercher un sandwich pas comme les autres.

Chocolate Fish Cafe devant la mer de Scorching Bay

Nous avons dû faire la queue une demie heure tellement cette adresse est réputée. Le Chocolate Fish Cafe est un restaurant aménagé dans une ancienne base militaire nautique et aérienne (1892). Cette adresse y vend des sandwichs au poisson frais. Nous n’avons pas pris mille an à nous décider de prendre le sandwich de poisson du jour. Il est possible de manger sur place ou à emporter. Avant de le déguster, il nous fallait rebrousser chemin et marcher sur la route pas safe du tout. Nous avons donc eu l’idée de faire du stop et il n’a pas fallut longtemps (5 min environ) pour qu’un automobiliste s’arrête. Si c’est ma toute première fois, en Nouvelle-Zélande, les auto-stoppeurs ne restent pas longtemps sur le bord. Ce sont deux hommes, supers gentils qui nous ont accueillis et déposés pile où nous le souhaitions : Scorching Bay.

Chocolate Fish Cafe devant la mer de Scorching Bay

Nous avons pu déguster notre sandwich devant les eaux claires de cette Bay. Si le sandwich était excellent, il faut l’avouer, il était vraiment petit, surtout au vu du prix. C’est sur un goût de trop peu que nous l’avons dévoré. Et comme nous avions encore faim et que nous étions juste à côté de l’un des cafés/restaurants réputés également, nous en avons profité pour goûter un milkshake et un thickshake*. La commande était difficile à comprendre apparemment au vu de la tête de la serveuse, entre une boule de glace et du lait dairy free. Il nous a fallut 3 min pour qu’elle comprenne et me dise que de toute façon, la glace n’était pas sans lactose. Je prenais le risque quand même et nous commandions un milkshake et un thick (plus épais) au citron (mauvais choix, le goût est bizarre). Nous aurons finalement eu du mal à les terminer, bien que le mien fut meilleur que celui de Thibaut. Bien rassasiés cette fois, nous pouvions nous poser tranquillement sur le sable, buller et profiter calmement du beau temps avant de rentrer. Ha non… Pardon. Une famille complète s’est installée juste à côté de nous et ce n’est pas un euphémisme. Avec toute la place possible sur le sable, il a fallut que la famille se soit placée à 10 cm de moi. Ils étaient si près, que la mer m’a cognée en dépliant sa tente et je me prenais les jambes des enfants qui enterraient leur père dans le sable à 3 cm de moi. Même en se décalant, ils arrivaient à gagner de la place. Pourquoi si près ? On ne le saura jamais, c’était le petit running gag de la journée… Nous avons tout de même pu profiter de la vue et du beau temps, pour nous détendre en cette deuxième journée de l’année. C’était une aprè-midi un peu en mode vacances, supplément voisins relous.

Chocolate Fish Cafe devant la mer de Scorching Bay 1
Chocolate Fish Cafe devant la mer de Scorching Bay 2