Nous nous étions laissé une semaine de battement entre nos deux Woofings situés à Kapiti Coast et Hastings. Il ne nous en fallait pas beaucoup plus pour découvrir un peu le sud de l’île du nord. Nous avons pu marcher sur les pas du seigneur des anneaux, profiter d’un magnifique ciel étoilé, prendre du temps pour nos premières visites de musées… Une semaine variée et bien chargée.
Jour 1 : Paraparaumu Beach – Lake Domain Reserve
Après les au revoir avec Cathy et James, nous avons repris la vie de nomade pour nous diriger dans le sud de l’île du nord.
Retour à Paraparaumu Beach
Nous l’avions visitée très rapidement pendant notre semaine de Woofing et nous souhaitions y repasser pour profiter un peu de la ville et de la plage : retour à Paraparaumu Beach. Alors, on ne va pas se mentir, c’est très petit et après une rue commerçante, la ville de Paraparaumu était faite. Nous avons voulu longer la plage mais comme le vent soufflait assez fort, nous avons rapidement fait demi tour.
Le petit village de Raumati
Le week-end précédent notre départ, alors que nous voulions faire un marché pour remplacer notre visite annulée à Kapiti Island, nous avions dû chercher une table non loin de Paraparaumu Beach. C’est comme ça que nous avons découvert le tout petit village de Raumati. C’est petit mais assez mignon : il y a un petit parc pour les enfants dans lequel un train circule et fait le tour. Une petite allée héberge également des petites boutiques indépendantes plutôt sympathiques.
Paekakariki Hill Road
Petit détour par la route Paekakariki Hill Road. En réalité, c’est une route étroite qui longe la route principale. Elle mène à un point de vue sur Paraparaumu et Raumati. Malheureusement pour nous, le temps n’était pas de notre côté, à tel point que même Kapiti Island était cachée par les nuages. Pour la petite histoire, elle a été construite pour faciliter le mouvement des troupes après la guerre de la vallée de Hutt de 1845-46.
Martinborough village et dégustation de vins
Bon… Je mens un peu quand j’écris que nous avons fait de la dégustation de vin. Néanmoins, faire le tour des vignobles (wineries) reste l’attraction numéro 1 de Martinborough. N’étant pas en vacances et ne pouvant pas tout tester, nous avons “seulement” sélectionné un restaurant et vignoble connu de la région pour y déjeuner : le Poppies (et c’était sans regret). Nous avons bien évidemment pris un petit verre de vin chacun, produit si je ne m’abuse avec les vignes installées juste à côté du restaurant, pour accompagner une planche à partager.
Pour les dégustations, il faut savoir qu’à priori pour 5 à 10 $NZ vous pouvez y tester de nombreux vins.
Nous avons continué notre visite par Martinborough. C’est un tout petit village dont les maisons sont restées comme au temps colonial et à l’américaines. Ça aurait tout à fait pu être le décor des filmes 12 years as a slave ou Django. C’est très mignon. Plusieurs petites boutiques de vêtements ou d’accessoires, de cafés étaient ouverts, nous laissant l’opportunité de nous abriter entre les pluies. Sous le soleil, les petites terrasses doivent être bien agréables. Constat validé lors d’un nouveau passage dans la semaine en pleine journée de printemps ensoleillé.
Lake Domain Reserve comme spot de nuit
Apparemment, la région de Wairarapa est la meilleure et la moins polluée de l’île du nord. Ce qui est parfait pour observer la voie lactée. Elle est d’ailleurs une Dark-sky preserve* (si je ne dis pas de bêtises). Si vous voulez voir les étoiles, c’est donc ici que vous aurez le plus de chance, à condition que le ciel soit dégagé.
*Dark-sky preserve : Une réserve de ciel étoilé est une région où des mesures ont été prises afin de minimiser la pollution lumineuse
Jour 2 : Lake Domain Reserve – Cap Palliser
C’est encore sous une nuit de tempête que nous nous sommes réveillés. Une fois de plus, nous avions bien cru que notre van allait se renverser tant le vent était fort, et c’est sans exagérer. C’est donc un peu fatigués que nous avons pris la route dès 9h30 du matin pour suivre les pas d’un de mes films préférés de tous les temps (petit indice, un des rares notoires tourné en Nouvelle-Zélande).
Burnside Church, la petite église juste sur notre route
Sur notre route, nous avons croisé une toute petite église mignonne, un peu perdue et aux allures de la série allemande, Dark. Nous avons bien essayé d’y entrer mais elle était fermée. Bien que seul bâtiment de vie (nous n’avons pas vu beaucoup de maisons sur le trajet), elle semble accueillir s’il on en croit le panneau des événements de vie comme les mariages ou les enterrements. De quoi vous marier dans une ambiance du 19e siècle.
Aller chercher l’armée des morts à Putangirua Pinnacles
Les fans du Seigneur des anneaux reconnaitront cet endroit ! Il s’agit bien des montagnes où Aragorn, Gimli et Legolas sont partis chercher l’armée des morts dans le « Retour du roi » afin de les aider à combattre l’armée de Sauron et Saroumane.
Roulement de tambour… Il s’agit bien des Putangirua Pinnacles. Arrivés fin de matinée, nous avons dû attendre la fin de la grêle et que le vent se calme un peu pour nous décider à y aller (c’était une matinée de tempête, pour changer). Nous n’étions pas au bout de nos peines puisqu’en arrivant au début du sentier, nous avons constaté sur un panneau, la fermeture du chemin de randonnée. Si nous n’avions pas vus certaines personnes s’y aventurer et déterminées, nous n’aurions pas fait les moutons et n’aurions pas pu accéder au lookout qui donne une vue panoramique sur les montagnes.
Mais comme l’indiquait le panneau, nous n’avons pas pu aller jusqu’au bout. Un éboulement avait créé un énorme trou sur le sentier nous obligeant à annuler notre quête et faire demi tour. J’étais un peu (beaucoup) déçue de ne pas pouvoir suivre le sentier précis où avaient marchés les protagonistes du film. Et en me renseignant un peu plus sur le sujet au soir, j’apprenais que le sentier du bas qui longeait les parois rocheuses et la rivières (on avait accédé à la vue panoramique vers la boucle haute) permettrait peut-être d’avoir LE point de vue que je souhaitais. Et comme on devait repasser par là… Peut-être qu’il serai possible de retenter notre chance le lendemain.
En général, il est possible d’emprunter le chemin de randonnée. Elle dure environ 2 à 3h, ce qui reste relativement accessible pour tout le monde. Pour accéder aux Dimholt Road (le point de vue que je voulais) il faut environ compter 45 min.
Le phare de Cape Palliser et sa colonie d’otaries
C’était le tout dernier point à rejoindre dans la journée avant de rejoindre notre free camp pour la nuit : le phare de Cape Palliser. Pour le voir, il faut le vouloir car il est situé un peu loin de tout sur la pointe sud.
Ça fait en effet beaucoup de route juste pour voir un phare perché, mais il faut savoir que non loin, Cape Palliser est aussi connu pour ses otaries. Et je dois dire que c’est la première fois que j’en approche de si près (nous devions être à 2m maximum). Pour la première fois, nous y avons vu des bébés et c’était juste magique. Elles se prélassent en groupe juste à côté de la route et ressemblent à des grosses limasses sur des cailloux. Honneur au bébé Otarie qui nous regardait la tête à l’envers et à son voisin perché sur son rocher.
Malgré le mauvais temps, la vue est incroyable. Les montagnes ont les pieds dans la mer et le phare perché, veille sur tout ce petit monde. Nous n’avons pas eu le courage de monter jusqu’au pieds du phare à cause de la pluie et du vent (qui s’est calmé 2 min après) mais j’aurais au moins eu la satisfaction de le voir.
Ngawi, un spot juste devant la mer
Et c’est par la visite de Ngawi et le dépôt de notre van au freecamp, que nous avons terminé la journée. C’est un petit bourg du Cape Palliser assez mignon, surtout avec le coucher du soleil sur les maisons, qui expose expose plusieurs tracteurs à son entrée.
Le plus incroyable dans cette région, c’est que c’est l’une des moins polluées du monde et il est donc possible, dans les soirs de beau temps de voir la voie lactée. J’ai passé plus de 3/4 d’heure à essayer de prendre une photo potable. Évidemment, mon appareil photo n’est pas adapté, en plus de ne pas avoir de support il est difficile de prendre une photo qui arrive à capter le peu de lumière sans qu’elle soit floue. Quoi qu’il en soit, elle me rappellera toujours ce ressenti, cette joie et le fait de me sentir vraiment minuscule face de l’immensité étoilé.
Jour 3 : Ngawi – Henley Lake
Alors. Cette journée est mitigée entre une matinée INCROYABLE et une après-midi un peu foireuse. Nous avons passé le milieu de journée à courir après la montre et louper tout ce que nous voulions faire. Mais comme on le sait, dans une aventure tout ne peut pas se passer comme prévu, et c’est ok.
Ngawi, dernier petit tour du village
Après un petit-déjeuner devant la mer, nous nous sommes décidés à refaire un petit tour improvisé du village de Ngawi sous un beau soleil et une douceur de printemps. Le temps de faire le tour, nous avons ensuite pris la route pour retourner aux Pinnacles. Juste une ou deux petites pauses sur la route pour prendre en photo les majestueuses montagnes de Cape Palliser sous ce soleil radieux (j’insiste mais il faisait vraiiment beau et ça faisait du bien après autan de ciel gris et de tempête).
Retour aux Putangirua Pinnacles, zéro regret !
Je regrettais un peu la veille que nous ne soyons pas allés au bout du lookout qui suivait la rivière. Nous avions fait quelques pas, mais sans avoir le courage d’aller voir au bout. J’ai peut-être un peu insisté auprès de Thibaut pour y retourner mais c’était vraiment sans regret. J’ai finalement pu prendre quelques clichés à l’entrée des montagnes. Heureux et émerveillés par ce spectacle, les chaussures pleines de vase nous importait peu.
White Rocks : début d’un après-midi un peu chaotique
La réserve de Putanguria Pinnacles faite, nous avons directement pris la route pour rejoindre les White Rocks (pas le temps de graille, on avait de la route). Un arrêt à Martinborough pour refaire un petit plein de courses pour la semaine, nous nous sommes lancés à la quête des White Rocks. Spoil : ce sera un bon gros FAIL !
La route était abimée comme jamais entre route qui s’effondre, gravas, cailloux et projections ; à deux à l’heure, nous avions bien mis 45 min pour essayer de rejoindre ce que nous croyions être les White Rocks. C’était sans compter qu’il fallait encore 25 km de plus pour rejoindre la mer et… Nous n’avions pas assez d’essence. La faim au ventre, on s’est garés un peu n’importe où (après avoir fait un joli demi-tour sur cette route étroite) pour déjeuner à 15h une bonne plâtrée de pâtes au saumon avec la petite Haze au matcha qui va bien, sous le soleil qui tapait.
Greytown, le village qui semble parfait pour noël
Retour sur nos pas depuis la rivière des White Rocks, avec un nouveau passage à Martinborough pour acheter du scotch car nous avions cassé le boitier de leds avec les secousses de la route (seum). L’achat fait, direction Greytown. C’est un petit village dont les structures de la rue principale sont restés celle de l’époque coloniale. Sur le papier Greytown (en tout cas la rue principale) est un beau village (une Town*). Mais quand nous sommes arrivés, tous les petits commerces qui ont l’air cools étaient déjà fermés. Nous avons tout de même fait un petit tour, avec le soleil qui se couchait.
De ce que nous avons compris, c’est aussi un petit village qui fête noël comme il se doit et qui semble bien mignon à cette époque.
*Nous avons appris plus tard que les Néo-Zélandais différenciaient les petits villages appelés towns par les grandes villes comme Auckland : les cities.
Stonehenge Aoteroa : second fail de la journée
Avec cette journée interminable, nous nous sommes demandés s’il n’était pas préférable de nous poser pour boire un verre à Greytown plutôt que de continuer la visite à Stonehenge avec le coucher du soleil. Nous décidions de tenter le tout pour le tout. Ce fut un second échec. Quand nous sommes arrivés, une dame fermait les grilles et nous indiquait qu’une séance nocturne (une heure et demi après notre arrivée) avait lieu. Gratuite mais sous réservation, elle consistait principalement à regarder les étoiles et n’était pas tant pour le lieu.
C’est sans connexion internet que nous avons essayé de réserver des places. Le site était mal fait, pas responsive (c’est à dire adapté aux écrans de téléphone), la page prenait mille an à charger. Quand nous avons enfin réussi à trouver où il fallait cliquer, nous avons été redirigés vers une page où la réservation était impossible puisqu’il était trop tard. Un peu saoulés, nous avons abandonné l’idée de visiter ou faire tout autre chose ce jour là.
Henley Lake : spot de nuit
Après environ 3 heures de route, une après-midi un peu brouillon, nous décidions, fatigués de notre journée, de nous poser au Henley Lake. Après une bonne nuit de sommeil, nous étions certains d’entamer une meilleure journée le lendemain.
Jour 4 : Masterton – Castlepoint
C’est la meilleure nuit que nous aillons passé depuis notre retour en van : zéro bruit (juste un mec un peu chelou qui criait tout seul au début, mais il s’est rapidement calmé), pas de vent. Le seul hic : un matelas un peu dur, mais on commence à avoir l’habitude. Et puis… Il y a cette merveilleuse surprise au matin ! Notre première douche depuis lundi (on se démène toujours pour se nettoyer autrement). Bonus : en plus d’une VRAIE douche, l’eau était chaude. Et mon Dieu ! Que ça fait du bien ! Nous étions prêts pour une nouvelle journée plus relax que la veille : un bon petit déjeuner à base de tartines au beurre de cacahuète surmontées de bananes, nous étions remontés à bloc !
Promenade matinale au Henley Lake Parc
Nous avons commencé par une petite promenade dans le Henley Lake Parc : ça tombait bien, puisqu’il fallait passer à côté pour rejoindre notre première visite de la journée. Nous avons choisi de faire un petit détour pour en profiter et éviter les routes. Avec l’arrivée du beau temps et une si belle chaleur (enfiiiin le printemps), nous n’étions que joie. En plus, le parc était immense, bien aménagé avec plusieurs espaces dont un grand lac, des enclos pour les veaux, des petits ponts par ci ou par là et en plus : un petit train pour faire un petit tour de tout ça. Bref, c’était assez chouette et ça faisait beaucoup de bien moral ou au corps.
Le musée Aratoi pour se reconnecter à ce que l’on connait
Notre première visite donc, était le musée Aratoi, un musée d’art et d’histoire. Nous étions entrés par la mauvaise porte et une dame, employée de l’office du tourisme, beaucoup trop mignone, nous a recommandé plein de trucs à faire dans la région et dans la Nouvelle-Zélande en général. Nous avons bien dû passer 30 min à discuter avec elle : on a appris qu’elle venait de Napier et elle nous recommandait chaudement d’y aller. Elle nous a parlé d’une pizzeria tenue par des Suisses dans un coin un peu perdu à 20 min de Mastertone qui en valait, apparemment le coup. Après recherches, nous ne l’avons jamais trouvée. Bref, après ces 30 min à discuter joyeusement avec elle, nous avons commencé l’exposition. Qu’est-ce que ça faisait du bien de se connecter à quelque chose que l’on connaissait et dont nous avions l’habitude (c’est là qu’on se rend compte que qu’il y a dans les habitudes, quelque chose de rassurant).
C’était une exposition 6 temps :
Light and Space: Sculpture from the Collection : il s’agit d’une sélection de sculptures de la collection Aratoi qui n’ont pas été exposées depuis un certain temps. L’une d’elle nous a interpellés : pleins de vases faits avec les même matériaux mais qui sont pourtant tous différents. C’est une manière de les comparer à l’homme : l’artiste précise qu’il évite de penser qu’une forme est meilleure qu’une autre.
Il y avait ensuite une sélection un peu bric-à-brac, faite par chaque membre du personnel de la collection Aratoi qui lui parlait. On a aussi pu voir des dessins à 4 000 $NZ sur des lapins mutants/humains qui représentent les responsables des innondations de Wairarapa au cours de l’hiver 2022 (Rebekah Farr: O Deluge, Stop Singing, We’re Drowning).
Rita Angus: New Zealand Modernist | He Ringatoi Hou : je pense que c’était l’exposition principale. Elle rassemblait 20 œuvres de l’une des artistes néo-zélandaises les plus emblématiques du 20e siècle : Rita Angus (1908-1970). Les peintures couvraient sa vie et sa carrière en tant qu’artiste, faisant ressortir les thèmes du pacifisme, du féminisme et de la nature.
Breadcraft Wairarapa School’s Art 2023 : Dans la petite église collée au musée, ce sont les œuvres des enfants des écoles Breadcraft Wairarapa qui étaient exposées. Nous avons appris que ce genre d’exposition existe dans la région depuis les années 1980. Il faut dire que certains d’entre eux étaient vraiment créatifs.
Castlepoint : 1h de route pour rejoindre ce “petit” phare
C’est après un bon repas devant le lac en compagnie des cygnes et des canards, que nous avons repris la route en direction de Castlepoint. Il a fallut un peu plus d’une heure de route pour être honnête, avant que nous n’arrivions à destination. Et c’est là que la magie a opéré. Après un petit tour au phare, quelques clichés pris, nous y restions pour la nuit (nous ne voulions pas avoir fait tout se trajet pour venir et repartir tout de suite).
Jour 5 : Castlepoint – Maraetotara Falls
Nous avons commencé la journée en douceur. Tout ce qui était prévu à la base étaient ces 4 heures de routes pour se rapprocher drastiquement de Hastings en un jour. C’est sous les conseils de nos voisins de freecamp, que nous nous sommes improvisés une petite promenade matinale après un petit déjeuner sur la plage avec vue sur le phare (et les mouettes en option qui nous tournaient autour dans l’espoir de pouvoir graille un peu).
La randonnée de Castlepoint : à vos risques et périls
À la base, je n’étais pas super rassurée pour aller randonner car il fallait monter tout en haut d’une colline qui penchait pas mal et dont il n’y avait aucune protection. Nos chers voisins, nous avaient également informés qu’un panneau prévenait qu’en cas de chute ou autre dommage, la commune n’était pas responsable. C’est un peu comme le hors piste quoi. Au final, apparemment des enfants y allaient aussi alors il n’y avait à priori pas trop de risques. Nous avons donc entamé notre randonnée d’1h30 avant de nous poser au sommet et de profiter de la vue (elle dure bien moins longtemps si vous ne vous arrêtez pas au sommet une demie-heure).
Quand il faut y aller, il faut y aller !
Avant d’arriver à notre spot de la nuit, nous en avons fait du chemin ! Passage obligé par Mastertone, nous nous sommes dit que ce serait pas mal de profiter à nouveau des douches bien chaudes lors et de se poser pour manger devant le lac. Nous y avons retrouvé nos voisins de camping de la veille. Après cette petite pause, nous avons fait un petit tour pour acheter de nouveaux draps au warehouse du coin pour continuer d’équiper doucement le van. Il a fallut ensuite prendre la route pour encore 3 longues heures de conduite afin d’arriver à notre spot de la nuit.
Maraetotara Falls : spot de la nuit dans la fraicheur
Alors… les Maraetotara Falls, en soit, c’est top ! C’est une jolie cascade dans laquelle vous pouvez vous jeter via une cordelette ou tout simplement vous y baigner. Vu que c’est en hauteur et protégé par des arbres, il y fait beaucoup plus frais. Alors après une belle journée de type estivale (ça y est il fait beau et on est trop contents), ça caille. Nous n’avons pas eu le courage de nous y baigner en arrivant et comme le soleil déclinait, que le van était juste à côté d’une route de montagne et que nous avions tout simplement faim, nous sommes partis nous faire des sandwichs à l’omelette et c’était très bon.
Jour 6 : Maraetotara Falls – Clifton
Avant dernière nuit dans notre van avant de rejoindre nos seconds hosts pour deux semaines de Woofing. Même si la nuit était en bord de route, le spot en valait le coup car nous étions les premiers à nous pointer aux Maraetotara Falls pour une baignade fraicheur garantie avant la petite randonnée du matin sur un terrain vallonné avant de rejoindre une petite guinguette bien sympa et de retrouver la ville et un peu de civilisation.
Petite baignade gelée aux Maraetotara Falls
Après un petit déjeuner devant la cascade, ça y est ! Nous avons pu profiter que nous soyons seuls pour y faire un plouf. Enfin, profiter est un bien grand mot quand il vous faut 1/4 d’heure pour entrer dans l’eau, tellement elle est gelée. Mais quand on vous dit qu’elle est froide, c’est à vous en piquer la peau. Une fois le corps habitué, c’était pas la l’éclate mais c’était déjà mieux.
Te Mata Peak et petite pause au restaurant du coin
Deuxième spot de la journée, Te Mata Peak. C’est une grande montagne située près d’Hastings qui offre une vue assez spectaculaire sur Napier et sur les chaines comme Ruahine, Kaweka, Maungaharuru et Cape Kidnappers. Bon pour y accéder, autant vous dire qu’on a fait du cardio ! En soit, si nous avons choisi d’y aller à pieds, il existe plusieurs solutions pour atteindre ce pic : plusieurs pistes de randonnée à des niveaux de difficultés variés, à vélo ou directement en voiture.
Nous avions repéré à l’aller, un petit restaurant guinguette bar. Nous avons décidé de nous y rendre après être montés au sommet de Te Mata. L’ambiance y était très sympa et la vue était folle. On s’est fait un petit peu plaisir avec une petite IPA chacun et deux micro assiettes à partager : une brocolis et une mac and cheese (sans le goût de fromage). Un moment agréable et qui nous changeait un peu. Comme il commençait à pleuvoir et que nous étions en terrasse, nous n’avons pas pu y traîner et nous nous sommes empressés de rentrer dans notre van.
Hastings sous la pluie
Que faire quand il y a de la pluie ? Ma réponse restera toujours la même : aller au musée. C’est celui d’Hastings que nous avons visité avant de faire un petit tour sous la pluie dans la ville. Nous y avons repéré une pizzeria, quelques restaurants et un cinéma avec à l’affiche un film du même réalisateur que star wars. La ville est vraiment ok par rapport à ce qu’on a déjà pu voir : les immeubles ont bien vieilli et semblent dater des années 20 (c’est un peu art-déco).
Clifton Reserve : le plus grand free camp que nous ayons vu
Lassés par la pluie et après un bon tour dans Hastings, nous avons voulu rejoindre notre camp pour nous cacher de la pluie. Il faut dire que c’est le plus grand free camp que nous ayons vu depuis le début. Situé juste à côté de la mer. Apparemment lors de beau temps, ce spot est plutôt bien et prisé des campervans.
Jour 7 : Clifton Reserve – Havelock North
C’est sous la pluie, cachés dans notre van que nous avons pris notre petit déjeuner avant de reprendre la route pour Hastings. Nous n’aurons pas vu grand chose du paysage. Au moins, nous n’aurons pas eu froid durant la nuie, et la tempête n’aura pas fait rage, c’était déjà un bon point. Pas grand chose à dire donc de ce matin pluvieux si ce n’est un réveil aux “aurores” pour ne pas manquer le marché d’Hastings.
Hawke’s Bay Farmers’ Market : un marché sous la pluie
Nous espérions secrètement qu’il y ait assez de stands au marché pour nous y promener et découvrir ce qui semble être l’un des plus beaux marchés de l’île du nord. Rappelons que la Nouvelle-Zélande reste un petit pays, avec peu d’habitants, ce qui implique un marché à taille humaine. La pluie n’aidait pas à amener du monde que ce soit les exposants ou les visiteurs.
Bien que nous aurions préféré le faire sous le soleil (peut-être la prochaine fois, pendant notre Woofing), nous avons bien aimé ce que nous proposait Hawke’s bay Farmers’ Market. Il y avait plusieurs stands de nourriture dont des hot-dogs, sandwiches, cafés mais aussi des artisans boulangers (dont un français) etc.
Nous avons voulu acheter un petit saucisson pour notre prochaine randonnée, mais manque de chance, les vendeuses ne prenaient pas la carte et le distributeur ne fonctionnait pas. Nous avons tout simplement pris un chaï latte pour se réchauffer un peu avant de terminer notre tour.
Un après-midi rythmée par la pluie
Bon, nous avons mis mille ans pour finalement se décider de ne rien faire. Il pleuvait, on était dimanche et il n’y avait pas grand chose à faire à Hastings à part une session Lego pour les enfants à la bibliothèque. Nous avons passé l’après-midi sur un parking à chiller et bosser sur nos ordinateurs en attendant de pouvoir rejoindre Win et Ian, nos nouveaux hosts situés à Havelock North.