Ce voyage, je l’ai effectué avec mon papa en 2016. Il s’agissait d’un voyage qu”il m’offrait lors de mes premières études supérieures. Des deux semaines de road trip dans toute la nouvelles Zélande, il ne m’a fallut qu’une minute pour tomber amoureuse de ce pays. Les habitants y sont avenants, les paysages à couper le souffle. On se sent très rapidement petit face à l’immensité des montages de Nouvelle-Zélande.
Direction vers ce qui est pour moi l’un des plus beaux pays du monde, situé à plus de 18 000 kilomètres de la France pour deux semaines inoubliables. Entre mélange d’Écosse et d’Argentine vous découvrirez les étapes incontournables d’un court road-trip de deux semaines dans ce beau pays de l’Océanie.
1. Auckland
Après environ plus d’une journée de voyage et d’escale à Singapour, nous débarquons à Auckland. On croit souvent à tord que cette ville est la capitale de la Nouvelle Zélande avec ses plus de 1,5 millions d’habitants. La ville est située entre deux grandes baies, dotées de cratères de volcans inactifs. Nous avons d’abord pris le temps de nous balader dans la ville avant de rejoindre Queen Street (une des principales rues d’Auckland, qui traverse son centre-ville) au Viaduct Harbour.
Le Viaduct Harbour est un ancien port commercial transformé en quartier de front de mer animé. Il héberge aujourd’hui de nombreux cafés, bars et restaurants, ouverts jusqu’à tard dans la nuit, mais également le musée maritime de la Nouvelle-Zélande.
Ce voyage étant un voyage organisé en groupe, il est certain que je n’ai pas fait tout ce qui m’aurait intéressé comme boire ou manger au Viaduct et profiter de la vue sur le port industriel, Le glacier The Giapo dont les glaces deviennent des oeuvres d’art.
2. Rotorua
Avant de partir pour Rotorua, noyau de la culture maori, impossible de ne pas faire un stop au Mont Eden. Il offre une vue imprenable sur Auckland et sa baie. C’est à la fois le nom d’un volcan endormi et celui du quartier calme qui s’est développé à son pieds. Le mont est facilement accessible par des sentiers de randonnée.
La journée continue à Rotorua. Le premier élément qui m’a marquée en arrivant dans cette petite ville, c’est l’odeur d’œuf pourri ; de souffre. Rotorua est très connu pour ses geysers (65 en tout dont 7 actifs), ses maraes (les réserves maori).
Pour nous, ce fut direction téléphérique pour une vue 180° suivi d’une visite de la ville de Rotorua et du petit village de Whakarewarewa pour suivre les traces des ancêtres maoris. Enfin, nous avons terminé la journée par une soirée 100% maori avec danse traditionnelle et repas.
Lendemain : départ matinal pour voir l’irruption du geyser Lady Knox. J’avoue avoir été déçue, un réel attrape touriste. Nous pensions voir un geyser entrer naturellement en éruption mais il est en réalité déclenché par les rangers du parc qui versent un produit à base de savon pour faire jaillir l’eau du geyser. Vive l’authenticité ! Il s’agissait d’un mini “spectacle” manquant de spontanéité.
Ensuite, visite du célèbre site géothermique de Wai-O-Tapu. Cette réserve thermale a été un vrai coup de cœur même s’il est considéré comme une usine à touriste. Il s’agit d’une immense faille d’environ 250 Km de long qui débute au centre de l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande jusqu’à la Bay of Plenty. Je vous conseille le parcours le plus long qui vous émerveillera par le changement de couleurs : du gris au beige, en passant par toutes les nuances d’orange, de rouge, de jaune et parfois de vert.
En quittant Rotorua pour nous diriger vers la capitale, nous avons fait plusieurs arrêts : direction Taupo pour voir les chutes de Huka, en passant par la forêt de pins Wairakei et enfin les rives du lac Taupo (le plus grand de Nouvelle-Zélande). Dernière halte pour observer le parc de Tongario, ses volacans recouverts de neige et le mont Ngauruhoe, connu sous le nom de la montage du Destin dans le seigneur des anneaux.
Encore une fois, il y a beaucoup de choses à voir à Rotorua : Government Gardens & Sulphur Point, que nous avons pu voir lors de notre visite de la ville, Waimangu Volcanic valley, le village d’ Ohinemutu, Kuirau Park, Whakarewarewa Redwood Forest ou encore tout simplement le lac de Rotorua.
3. Wellington
Arrivés à Welligton, capitale de la Nouvelle-Zélande, dans l’après midi ; nous avons eu tout le temps qu’il nous fallait pour nous promener seuls dans la capitale de la Nouvelle-Zélande avant de dîner et de se reposer.
Au lendemain, nous avons effectués une nouvelle visite de la ville cette fois-ci avec le groupe, et découvert le musée Te Papa qui offre des collections d’art maori avant d’embarquer sur le ferry pour rejoindre l’ile du sud. Pour le rejoindre, nous avons traversé le détroit de Cook, en passant par les Marlborough Sound. Il a fallut attendre 3 heures de navigation (qui sont passées relativement rapidement) pour débarquer à Picton en fin d’après-midi.
Encore une fois, j’aurais certainement aimé faire la réserve Zealandia, dédié à la protection d’espèces animales et végétales de Nouvelle-Zélande ; le Wellington Botanic Garden, pour ses couleurs, ses forêts exotiques et arbustes indigènes ; le Kapiti Island (une des plus anciennes et des plus importantes réserves naturelles du pays, accessible en ferry depuis Wellington), ou encore profiter de la vie nocturne avec Courtenay Place. Malheureusement, encore une fois, manquant de temps, nous avions voulu privilégier la découverte de la ville centrale.
4. Greymouth & Cap foulwind
Adieu Picton et bonjour Greymouth ! Mais avant cela, nous sommes passés par Murchison et avons longé la Buller River. Nous avons ensuite fait une halte au cap Foulwind où une colonie d’otaries à élu domicile. Vous pourrez les observer depuis les plateformes prévues à cet effet et situées un sentier à dix minutes du parking.
Déjeuner en cours de route avant de poursuivre la route jusqu’à Punakaiki, un petit bourg du parc national côtier de Paparoa : un paradis de végétation et de curiosités géologiques. On a pu y découvrir les pancakes rocks (des formations de calcaire en forme de crêpes battues par la mer de Tasman).
5. Franz Josef (Coup de coeur)
Dès le petit matin : aller direct vers la région des glaciers. Franz Josef fut un réel coup de cœur pour nous. Nous avons terminé la matinée par un survol de 20 minutes des glaciers en hélicoptère. Nous avons pu nous poser sur l’un d’eux et à ma grande surprise, malgré la neige à perte de vue, il ne faisait vraiment pas froid. Nous avons même eu la chance d’avoir un beau rayon de soleil.
En début d’après midi, nous avons enchainé par une marche jusqu’à la base du glacier Franz Josef, que je recommande très très très fortement ! La Nouvelle-Zélande est l’un des rares pays où l’on peut voir des glaciers descendre si bas en altitude (250m), et si proche de l’océan.
Avant de quitter la région des Glaciers le lendemain, nous nous sommes rendus jusqu’au point de vue de Fox Glacier, et avons effectué une petite promenade autour du lac Matheson (surnommé le lac miroir, car réputé pour avoir une très belle réflexion et être sans vent).
6. Queenstown
Nous étions arrivés à Queenstown, ville des aventure, en fin d’après-midi ; de quoi nous laisser le temps de poser nos affaires à l’hotel et de faire un petit tour dans la ville librement avant de prendre le téléphérique de Bob’s Peak pour aller dîner au sommet. Le site présente une vue panoramique de la ville, sur les remarkables et le lac Wakatipu à couper le souffle.
Notre deuxième jour à Queenstown fut totalement libre. Nous avions choisi avec mon père de passer la journée dans le Fjord Milford Sound avec une croisière de 1h45. Nous n’avons pas eu du superbe temps mais les paysages étaient à couper le souffle, aucun regret à ce sujet. On se sent vraiment petit face à l’immensité des montagnes de Nouvelle-Zélande. En rentrant, après le dîner, nous avons profité d’avoir encore un peu de temps pour refaire un petit tour dans la ville à la nuit tombée.
7. Omarama
Entre Queenstown et Christchurch, nous avons fait cap vers Omarama. Nous avons traversé les terres de la région fruitière de Central Otago, et passés par Arrotown. C’est un petit bourg pittoresque, autrefois ville des chercheurs d’or. En y arrivant, nous avons l’impression de retourner aux siècles passés ou de nous trouver dans une scène de cinéma du XIXe siècle. Dernier passage de la journée par Wanaka, son lac est le plus tranquille de l’Île du Sud.
Après dîner et nuit à Omara, direction Christchurch. Nous avons eu l’opportunité en rejoignant notre dernière ville, de longer le lac Pukaki. Photographie populaire de Nouvelle Zélande. Son eau turquoise est jonchée au pieds du célèbre Mount Cook. Ce mont nommé également l’Aoraki a été choisi pour représenter le mont Caradhras dans La Communauté de l’anneau de Peter Jackson.
Notre seconde (et dernière) halte avant notre arrivée à Christchurch fut au lac Tekapo et sa petite chapelle “The Church of the Good Sheperd” ou “l’Église du bon berger” en français. Il est devenu un lieu incontournable d’un road-trip dans l’île du Sud de Nouvelle-Zélande. Vous pouvez également effectuer des randonnées autour du lac afin de mieux profiter des paysages.
8. Christchurch
Christchurch, c’est pas moins de trois tremblements de terre en moins de 24 heures. En se promenant dans la ville, j’étais à la fois étonnée, charmée et attristée par son histoire. Troisième plus grande ville de Nouvelle-Zélande, elle est en reconstruction : entre street art, débris de tremblements de terre et bords de rivière, ces éléments lui confèrent un charme certain. En effet, quatre tremblements de terre de grande ampleur ont frappé la ville de Christchurch, faisant de nombreuses victimes et des dégâts considérables. Ce qui m’a le plus frappée là-bas, c’est l’histoire de la Cardboard Cathedral (Cathédrale de carton), et ses “185 Empty White Chairs“, représentant les victimes du tremblement de terre de février 2011.
Christchurch, bien que spéciale, reste d’un charme incontestable. Elle fait beaucoup penser aux maisons d’Améique du sud avec toutes leurs couleurs.
Pour conclure en deux semaines, vous avez largement le temps de voir les essentiels de la Nouvelle-Zélande et de vous donner un avant goût de ce que c’est. N’hésitez pas à échanger avec les locaux qui sont, dans mon souvenir des personnes accueillantes et ouvertes à toute discussion.